Après “Shin Sekai” et “Alpes”, “Sundial” termine la boucle ultra-cinématographique au coeur de son album évènement “Machines of Loving Grace”
Dans la lignée de l’univers visuel développé avec les deux titres récents de Para One, “Sundial” continue de développer la “matrice” hypnotique du DJ français. Troisième extrait d’un récit global, ce morceau donne quelques indices sur le projet SPECTRE, triptyque multi-formats constitué d’un album, d’un film et d’un live évènement.
La boucle est bouclée
“Shin Sekai“, dévoilé fin mars posait les prémisses d’un monde nouveau. On y découvrait une femme endormie sur un fauteuil, reliée à un écran sur lequel se succédaient des paysages naturels et humains, dans un mouvement hypnotique presque mystique. Avec “Alpes“, on redécouvrait le même tableau, avec un point de vue différent. Toujours joint à une machine, c’est un homme qui y rêve par l’alternative de la technologie, de fonds marins cette fois.
Avec “Sundial”, on découvre le troisième univers, suggéré par le dernier écran. Nouvel angle, c’est désormais un enfant qui découvre le monde au travers de ce rapport avec les machines. Sur l’écran, un enchaînement d’iris, de cellules et de visages presque paisible s’accélère avec des images frénétiques et presque inquiétantes. Alors que les deux premiers volets étaient ceux d’un voyage, d’un mouvement, c’est une étude du genre humain qui se distingue au cœur d’un triptyque inédit constitué de cette famille nouvelle.
SPECTRE es-tu là
La nouveauté dans “Sundial” c’est que l’enfant se réveille et ouvre les yeux un instant, alors que les autres personnages ne s’échappent pas de la transe qui les relient à l’univers digital. Au-delà de l’ensemble musical de l’album “Machines of Loving Grace” que ces clips illustrent, ils laissent déjà entrevoir le projet SPECTRE, en tant que programme réflexif et réflexion sur la parenté.
Grande épopée, on y retrouve bien sûr cet album, ainsi qu’un live musical, mais également un film évènement, réalisé par Para One, très proche de l’univers cinématographique depuis des années. Intitulé ” Sanity Madness and the Family “, ce long métrage est le récit d’une introspection, portant un regard particulier sur les rapports au sein des familles, en particulier avec la figure du père. S’attelant à interpréter les fantômes de l’enfance, entre passé idéalisé et souvenirs trompeurs, y on retrouve bien les thèmes esquissés par ce premier triptyque vidéo. En complétant ce premier volet, le DJ français continue donc à nous tenir en haleine pour la suite de son entreprise novatrice d’exploration des formats.
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