Après « Club » il y a près de sept ans, Para One revient avec un album, premier rouage d’un projet d’un genre nouveau.

Avec « Shin Sekai« , « Alpes » et « Sundial« , Le DJ français construit l’univers visuel de l’album Machines of Loving Grace, première partie d’un triptyque innovant, liant image et son.
L’Odyssée Para One
Les titres « Shin Sekai », « Alpes » et « Sundial » forme le triptyque de clips qui mettent en image « Machine of Loving Grace ». Dans un univers en crossover de Lost : les disparus et Matrix, trois personnages explorent le monde au travers de la technologie, dans un rêve 2.0. Le voyage, la découverte sont bien les thèmes de l’album, pour lequel le DJ est reparti sur les traces des sonorités qui l’ont formé. En Bulgarie, il rencontre le choeur Mystère des voix Bulgares, liées à des percussions enregistrés sur l’île de Sado au Japon pour « Shin Sekai ». Pour « Silicon Jungle », il s’est aventuré dans la jungle balinéenne pour découvrir Groupe Suar Agung et son usage des ensembles instrumentaux traditionnels.
Dans cette épopée surprenante, Para One pose le rapport entre humains et machines comme outil d’une grande introspection. Avec cette grande quête identitaire, il nous entraîne dans un monde aux sonorités mystiques et pittoresques. Le morceau « Fauna », aux faux airs de Massive Attack, des mystérieuses voix d’enfants construisent une atmosphère brumeuse, digne d’un trip révélateur. Presque exposition de traumas, ce chemin se termine sur une note positive. Le dernier morceau « Futatsu No Taiyo » qui signifie « Deux Soleils » laisse entendre une renaissance par une transcendance lumineuse.
La suite ? SPECTRE
« Machines of Loving Grace » signe le premier volet de la trilogie SPECTRE. Saga toujours sous le signe d’une introspection, elle se compose aussi d’un long métrage, « Sanity Madness & the Family » et un live évènement de l’album. Grand mouvement de retour aux sources, cette fiction multi-formats est marquée par une liberté totale de l’artiste. Il confie : « J’avais besoin de sortir de patterns et de systématismes liés aux formats et de prendre des virages inattendus. Pour cela il a fallu avant tout m’autoriser ». Un projet pluriel qui promet donc de dépasser la division entre le septième art et l’univers musical qu’on a hâte de découvrir. En attendant, on décortique l’album pour être pleinement prêt pour la suite.
On reste attentif à l’actualité du projet SPECTRE sur Instagram et sur le site qui lui est dédié.