Rock En Seine, c’était trois jours à découvrir, à se créer des souvenirs, à errer de scène en scène. C’était d’abord une rencontre avec Wolf Alice pendant laquelle on a parlé de leur musique et d’un bain rempli de sirènes. C’était leur live, plein de distorsions.
C’était Jacco Gardner et ses sons psyché le cul dans l’herbe. C’était retrouver Franz Ferdinand pour quelque chose d’assez unique, mêlant leurs tracks à la voix sombre de Russell Mael. C’était être devant The Offspring et avoir de nouveau quinze ans. C’était être sacrément surprise par le live de Fauve et PUTAIN NIQUE SA MÈRE LE BLIZZARD. C’était se sentir un peu déçue par Son Lux, à la scène Pression Live beaucoup trop peu fréquentée en fin de soirée. C’était faire un cadavre exquis dans la rame du métro. C’était voir Ben Howard en suant de folk. C’était Fuzz en s’imaginant avoir la face peinturée comme Ty Segall. C’était Glass Animals et la montée d’excitation au goût electro pop. C’était Etienne Daho de loin. C’était Interpol de près. C’était (juste) un dj set de Jamie XX entourée de gens perchés. C’était deux dernières chansons des Libertines qui sonnent faux. C’était un village label au top. C’était une pause à l’espace presse avec Last Train, le groupe qui redonne de l’énergie rock salace à la scène française.
À voir aussi notre article sur l’édition 2014 du festival













C’était revoir Alt-J et ne plus vouloir que leur live s’arrête. C’était tripper devant la scénographie de Chemical Brothers. C’était des kilomètres à pieds. C’était des litres de bière. C’était un sandwich au Nutella qu’on a craché, parce que vraiment, le Nutella on n’aime pas ça. C’était ce festival à courir d’un lieu à un autre. C’était des photos floues. C’était vous. C’était nous. C’était fou.









Et un gros MERCI à Nation Photo pour les jetables ;)