Les meilleurs films des années 2010

Les meilleurs films des années 2010

Image d'avatar de Gabin VissouzeGabin Vissouze - Le 28 septembre 2022

Amis cinéphiles, bonjour ! Alors que nous sommes déjà mouillés jusqu’aux genoux dans les années 2020, peut-être est-il temps de jeter un œil derrière nous, à l’instar des Américains qui ont fait du passé leur présent favori. Top Gun Maverick, Indiana Jones 5, Star Wars, Gladiator 2… Au moment où nous écrivons ces lignes, L’Arme Fatale 5 vient d’être annoncé ! À vous de décider si vous devez en pleurer ou en rire, Beware! se dégage de toute responsabilité.

Les années 2010 furent riches en cinéma, comme la plupart des décennies, nous direz-vous. Et vous auriez raison. Mais cette période fut l’émergence d’une nouvelle ère, à la fois technologique, mais aussi de consommation. Avatar et sa révolution numérique ouvrit la voie à une série de productions aux effets toujours plus précis, voire hyperréalistes et parfois dénués d’âme. Après le rachat de Marvel, la firme aux grandes oreilles affermit sa domination sur le cinéma mondial, poursuivant son entreprise de destruction le 30 octobre 2012 en avalant LucasFilm (Star Wars) avant de prendre définitivement les rennes lors du rachat de la Fox en 2019. Le Marvel Cinematic Universe finit par envahir n’importe quel écran de cinéma, à tel point que parmi les dix plus gros succès au box-office de l’histoire, quatre sont tenus par des héros en slip rouge. Le succès de la franchise est très révélateur des nouvelles habitudes du spectateur, de plus en plus habitué aux séries de plateformes, aux contenus permanents, infinis, normalisés. Dans les années 2010, Netflix se développa à l’international et devint l’acteur majeur d’un nouveau cinéma, rapidement suivi par les autres ogres (Prime Video pour Amazon, Apple TV pour Apple, Disney+ pour Disney). Le spectateur devint friand d’histoires finalement bien plus longues qu’un simple blockbuster de 2h30. Stranger Things, Breaking Bad, Game of Thrones, Sherlock, Black Mirror… Les audiences atteintes par ces séries sont colossales, si bien qu’à n’importe quelle soirée entre amis on ne vous demande plus ce que vous avez vu dernièrement, mais quelle série vous regardez en ce moment. Bref, les évolutions de ces dernières années sont extraordinaires, à la fois en bien et en mal.

Aujourd’hui nous vous proposons donc une sélection des meilleurs films des années 2010. Il s’agit d’une sélection. Une sélection désordonnée, non ordonnée, en vrac ou en bazar c’est selon. Ce qui signifie donc ? Oui c’est à vous que je parle. Vous là bas au dernier rang. Ne vous tournez pas, il n’y a personne derrière vous. Alors, qu’est-ce que ça signifie ? Je sais que vous connaissez la réponse, allez un petit effort, je sens que ça vient, on y est presque. Voilà, continuez à respirer, laissez vous aller et ça sortira tout seul… Oui, oui, oui, oui ! C’est ça, c’est bien ça ! Ce qui signifie qu’il ne s’agit pas d’un classement.

Mommy de Xavier Dolan (2014)

Une veuve monoparentale hérite de la garde de son fils, un adolescent diagnostiqué TDAH. La cohabitation est difficile entre ses deux êtres qui s’aiment d’un amour si violent. Cinquième long-métrage du jeune prodige du cinéma québécois, Mommy fut récompensé par le prix du jury à Cannes et reçut un accueil dithyrambique. Le cinéma de Dolan y atteint son apogée, aussi bien dans l’excès des sentiments que dans l’excès formel. On y crie, on y pleure, on chante sur du Céline Dion, on écarte le cadre sur du Oasis et on vit en accéléré sur une musique de Ludovico Einaudi. Pourtant, la magie opère, l’émotion nous transperce. Anne Dorval s’impose comme l’une des plus grandes actrices de son époque, Suzanne Clément apporte une sensibilité touchante tandis qu’Antoine Olivier Pilon porte le film de son énergie solaire.

Mommy de Xavier Dolan (2014)

Mad Max : Fury Road de George Miller (2015)

Max (Tom Hardy) est capturé et fait prisonnier dans la Citadelle dirigée par Immortan Joe. Il parvient à s’en échapper et se retrouve embarqué dans une course poursuite explosive. Film fou, grandiose dans ses effets, à la bande son transcendante, Mad Max : Fury Road est tout simplement l’une des plus grosses claques visuelles du XXIème siècle. Tout n’y est que rugissement de moteurs, douleur grinçante, ocre désespoir… Un grand film de metteur en scène mené tambour battant.

Mad Max : Fury Road de George Miller

Réalité de Quentin Dupieux (2015)

Jason a l’opportunité de faire financer son projet de film d’horreur à la seule condition qu’il trouve le meilleur gémissement de douleur de l’histoire du cinéma. En 2015 Dupieux revient en France après une trilogie américaine (RubberWrongWrong cops). Grand bien lui a fait, car sa collaboration avec Alain Chabat a donné naissance à son meilleur film, le chef-d’œuvre absurde Réalité. Le réalisateur est en terrain connu : une photographie laiteuse, des personnages atypiques, un scénario déconstruit… Mais cette fois, il pousse les curseurs au maximum. “C’est une crise d’eczéma à l’intérieur de votre tête”. Sous la musique obsédante de Philip Glass, on suit le parcours d’une gamine qui trouve une cassette dans les entrailles d’un sanglier, un homme conduit une jeep habillée en femme, un animateur TV fait des crises d’eczéma et Alain Chabat s’enregistre hurlant dans son magnéto tandis qu’un réalisateur tourne un film au final étourdissant. Une pure expérience Dupiesque !

Réalité de Quentin Dupieux

Parasite de Bong Joon-ho (2019)

Le train de vie de la famille Park fait rêver celle de Ki-taek dont tous les membres sont au chômage. Lorsque son fils entre au service de cette famille de la haute, c’est tout un engrenage qui se met en place et ne laissera personne indemne. LE film de 2019, auréolé d’une palme d’or, de quatre Oscars, d’un César et ce parmi tant d’autres, Parasite est tout simplement une leçon de cinéma. Maestria de la mise en scène qui jongle subtilement avec les genres, passant de la comédie à l’horreur pure, distribution au cordeau, étude sociétale… Si ce n’était pas déjà le cas, Bong Joon-ho a rejoint avec ce film le Panthéon des plus grands.

Parasite de Bong Joon-ho

The House That Jack Built de Lars von Trier (2018)

Nous suivons le parcours de Jack à travers 5 moments, 5 meurtres dans sa vie de tueur en série. Mené par un Matt Dillon glaçant, le dernier film du réalisateur danois fit polémique à sa sortie, une fois n’est pas coutume. Sa violence particulièrement dérangeante et son parallèle entre l’artiste et le tueur révoltèrent de nombreux spectateurs. Pourtant, il s’agit d’un petit bijou à l’humour noir, très noir. C’est en creusant qu’on atteint la lumière et Lars von Trier ne recule devant rien, quitte à plonger son personnage jusqu’aux enfers.

The House That Jack Built

Mandarines de Zaza Urushadze (2013)

En 1990, la guerre fait rage en Abkhazie. Ivo, un producteur de mandarines, refuse de quitter son village alors que ses fruits pourront bientôt être cueillis. D’improbables circonstances le conduiront à héberger sous son toit deux combattants blessés. Un caucasien, un Géorgien. Deux ennemis. Dernier film de son réalisateur avant que celui-ci ne décède des suites d’un cancer, Mandarines est un magnifique réquisitoire contre l’absurdité de la guerre. Sous forme de huis clos, le film évolue sous le regard sage d’Ivo. Chaque conversation est alors l’occasion d’arracher les racines de la haine interethnique, d’atteindre cet évident constat qu’il est plus difficile de combattre un ennemi qui a un visage et un nom.

Mandarines de Zaza Urushadze (2013)

Under the Skin de Jonathan Glazer (2013)

Film de science-fiction expérimental où un extraterrestre (Scarlett Johansson) traque les hommes en les séduisant sous une fausse apparence, ce long-métrage est avant tout une étude clinique de la chair, celle qui est lisse, ferme, épaisse, déformée…  Les déambulations de son personnage, sorte de mante religieuse impitoyable à la danse nuptiale terrifiante, placent le spectateur en observateur impuissant et pétrifié. La toile se tisse lentement à travers une Écosse froide, humide, où la parole est presque inexistante. En mêlant l’horreur la plus crue aux scènes les plus intimes, Under The Skin est un film immense, de ceux dont l’appréhension est difficile et qui pourtant vous hantent à jamais.

Under the Skin de Jonathan Glazer

Ad Astra de James Gray (2019)

L’astronaute Roy McBride (Brad Pitt) s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu dans le but de résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Ad Astra est un fabuleux croisement entre Apocalypse Now et 2001 : L’Odyssée de l’espace, rien que ça. Encore une fois, c’est l’immensité de l’espace et son vide écrasant qui servent de métaphore pour traduire les sentiments intérieurs d’un fils envers son père. Brad Pitt délivre l’une de ses plus belles performances et pour un film contemplatif, force est de constater que les rares scènes d’action sont parmi les plus spectaculaires de ces dernières années.

Ad Astra de James Gray (2019)

La guerre est déclarée de Valérie Donzelli (2011)

Roméo et Juliette sont amoureux. Ils ont un enfant, Adam. Arrive la maladie d’Adam, la tristesse et le malheur, mais avant tout une histoire d’amour qui embrase l’écran. En racontant sa propre expérience, Valérie Donzelli livre un film dénué de toute arrogance cinématographique. Sa caméra capte l’essentiel, le regard d’un homme qui vous désire, les mains d’une femme qui vous serre contre elle et les yeux innocents d’un bébé porteur d’un mal si profond. Rares sont les films à vous émouvoir aux larmes pour ensuite provoquer le plus heureux des sourires. Et pourtant, c’est un bûcheron albanais au cœur de pierre qui écrit ses lignes.

La guerre est déclarée de Valérie Donzelli (2011)

The Irishman de Martin Scorsese (2019)

À travers l’histoire de Frank Sheeran, irlandais ayant côtoyé les plus grandes figures de la mafia d’après-guerre. Pour cette énième monumentale fresque, Scorsese convoque les visages de sa propre mythologie du gangster ; Robert de Niro et Joe Pesci. L’immense Al Pacino complète ce casting légendaire. Après les références du genre que sont Les Affranchis et Casino, difficile d’imaginer que le cinéaste puisse se réinventer. Et pourtant, c’est un œil plus crépusculaire qui est posé sur ces mafieux, sorte de champ du cygne d’une période faste. Les gangsters ont vieilli, se couchent tôt et se disputent à la manière d’un vieux couple. The Irishman est un film grandiose, mené de main de maître par l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire.

The Irishman de Martin Scorsese

Drive de Nicolas Winding Refn (2011)

“The Driver” est cascadeur le jour, pilote pour des truands la nuit. Mystérieux et taiseux, l’homme se contente de conduire. Il fait alors la rencontre d’Irene et les choses se compliquent. Beau succès à sa sortie, rapportant 84 millions de dollars pour un budget de 15 millions, Drive a rapidement atteint le statut de film culte. Iconisant définitivement sa star, devenu dès lors un véritable sex symbol, cet objet arty reçut le prix de la mise en scène à Cannes. De nombreux éléments expliquent cette aura, que ce soit la veste scorpion, la musique Nightcall au générique du début, l’extraordinaire violence graphique, l’asphalte la nuit qui défile sous les néons…

Drive de Nicolas Winding Refn (2011)

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2013)

Le film se concentre sur Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre guerre, et sur son fidèle garçon d’étage Zéro Moustafa. Jamais le style andersonien n’avait été si andersonien, ici chaque image, symétriquement parfaite, est un délicieux régal pour les yeux. L’atmosphère y est colorée, enveloppante, pleine d’humour. A travers ce petit théâtre de marionnettes et ces rebondissements agathachristiens, c’est le déclin d’un monde qui se dessine.

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2013)

Jusqu’à la garde de Xavier Legrand (2017)

Le couple Besson se sépare. Leur fils, Julien est pris en otage entre un père instable et une mère terrifiée. Pour son premier long-métrage, Xavier Legrand fit une entrée fracassante avec ce drame social aux airs de thriller. Empruntant à Hitchcock et Chabrol, le cinéaste tisse une toile étouffante jusqu’à l’explosion finale. La violence est sourde, intense, habilement distillée par une mise en scène au cordeau. La masse de Denis Ménochet est de plus en plus inquiétante, la raideur angoissée de Léa Drucker se fait croissante. Lion d’argent au festival de Venise.

Jusqu'à la garde de Xavier Legrand

Cold Fish de Sion Sono (2010)

Shamoto est un homme banal qui tient une boutique de poissons tropicaux. Sa fille le méprise et sa femme s’ennuie. Un jour, il fait la rencontre de monsieur Murata, un homme exubérant qui tient le même genre de commerce, mais en beaucoup plus florissant. Ce Murata va offrir un emploi à la fille de Shamoto, se montrera très avenant avec sa femme… Shamoto voit alors sa vie devenir un véritable enfer. Sion Sono est un peu le pendant japonais de Tarantino, en plus déchaîné et beaucoup plus malsain. On retrouve ce même esprit décomplexé, ce goût de la violence graphique, ce montage dynamique et ces musiques toujours géniales. Cold Fish n’est à l’évidence pas pour tous les publics, mais ravira les amateurs de cinéma d’exploitation, de propositions décalées, d’univers fous. Un petit bijou du pays du soleil levant.

Cold Fish de Sion Sono

Vox Lux de Brady Corbet (2018)

Sur une période de 15 ans, nous suivons l’ascension de Celeste, une star de la pop. Brady Corbet s’est d’abord fait connaître comme acteur en jouant notamment pour des réalisateurs tels que Gregg Araki, Michael Haneke, Lars von Trier ou Ruben Östlund. Bref ça démarrait bien. Puis en 2015 il passe derrière la caméra pour réaliser L’Enfance d’un chef, une adaptation de Sartre particulièrement brillante. Trois ans plus tard, il revient avec Vox Lux, œuvre glaçante et fascinante. À travers l’histoire de Celeste, Brady Corbet livre un regard profondément cynique sur notre monde, notre rapport à l’image, l’exploitation arriviste de la souffrance. Une société dans laquelle la violence se dévoile aux yeux de tous autant qu’elle se dissimule derrière strass et paillettes.

Vox Lux de Brady Corbet (2018)

Once upon a time… in Hollywood de Quentin Tarantino (2019)

Evocation du Hollywood de la fin des années 60, à travers les personnages de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et de sa doublure cascade, Cliff Booth (Brad Pitt). Le cinéaste cultissime, adulé par des hordes de cinéphiles enragés, détesté par les autres, réunit pour son 9ème film deux des plus grandes icones du XXIème siècle, ce qui, vous en conviendrez, avait de quoi être alléchant sur le papier. Et s’avéra encore plus délicieux lors du visionnage. Avec ce film, Tarantino rend hommage à tout un pan de l’histoire du cinéma, cette période qui signa la fin de l’âge d’or d’Hollywood rapidement envahi par de jeunes réalisateurs affamés. Des types comme Scorsese, Coppola ou de Palma, figures de proue du Nouvel Hollywood. Le véritable tour de force est de donner vie à cette époque, la faire transpirer sur l’écran au point de rendre le spectateur nostalgique de ce qu’il n’a pas connu. Et puis rien que pour voir Brad Pitt torse nu, ça vaut le coup d’œil.

Once upon a time... in Hollywood de Quentin Tarantino (2019)

Premier contact de Denis Villeneuve (2016)

De mystérieux vaisseaux extraterrestres débarquent au quatre coins du monde sans que personne connaisse la raison de leur présence. Dans un contexte international de plus en plus tendu, la linguiste Louise Banks (Amy Adams) est chargée de comprendre leurs intentions. Denis Villeneuve signe avec Premier Contact une véritable révolution du genre et se sert de la rencontre avec l’inconnu spatial pour tisser la toile d’un drame humain bouleversant. Aucun superlatif n’est suffisant pour décrire ce film.

Premier contact de Denis Villeneuve

The place beyond the pines de Derek Cianfrance (2012)

Luke (Ryan Gosling) est un cascadeur à moto. Sa vie bascule quand Romina (Eva Mendes), une ancienne aventure, lui apprend qu’il a un fils. Pour subvenir à leurs besoins, il commet une série de braquages. Jusqu’à ce qu’un ambitieux policier (Bradley Cooper) se dresse sur sa route. Pour son deuxième film, Derek Cianfrance s’entoure d’un casting all stars pour construire un drame bouleversant sur deux générations. Une forte mélancolie se dégage de l’œuvre, portée par la superbe bande originale de Mike Patton. À l’instar de ses longues routes sinueuses à travers la forêt, la vie des personnages se croisent, s’entrechoquent, mais continue, inlassablement, d’avancer.

The place beyond the pines de Derek Cianfrance (2012)

Les Misérables de Ladj Ly (2019)

Stéphane, flic provincial, intègre la brigade Anti-Criminalité de Montfermeil et fait équipe avec Chris et Gwada. Il découvre les tensions qui gangrènent la cité. Alors qu’un drone filme leurs moindres faits et gestes, la situation dérape et devient vite intenable. Enorme succès à sa sortie, auréolé de 4 césars et d’un prix du jury à Cannes, le film de Ladj Ly est une expérience bouillonnante, menée à un rythme infernal et maîtrisé de bout en bout. La grande intelligence du cinéaste est de poser un regard neutre sur la situation actuelle des cités, entre abus policiers, extrémisme religieux et trafic de drogues. Le dialogue y est impossible, les immenses tours ne sont que des grenades prêtes à être dégoupillées, la haine est une manière de survivre.

Les Misérables de Ladj Ly (2019)

Whiplash de Damien Chazelle (2014)

Andrew (Miles Teller) rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Un jour, il intègre un célèbre orchestre dirigé par Terence Fletcher (J.K. Simmons), professeur féroce et intraitable. Whiplash fut d’abord un court-métrage acclamé au festival de Sundance. Puis il est devenu un long-métrage particulièrement intense qui lança la carrière d’un des réalisateurs les plus prometteurs de ces dernières années (la comédie musicale La La Land, le biopic intimiste First Man, et bientôt la fresque ambitieuse Babylone…). La réussite de Whiplash ne repose pas sur son scénario, finalement assez simple, mais bien sûr l’expérience viscérale qu’il propose, le jazz étant une musique de la sueur et de la douleur.

Whiplash de Damien Chazelle (2014)

Et voilà ! Ce tour d’horizon des années 2010 au cinéma est terminé. Bien-sûr, de nombreux films ne sont pas présents car il fallait bien faire un choix mais nous vous mettons ci-dessous une liste bonus

les absents qui auraient dû être là” :

  • We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay (2011)
  • Argo de Ben Affleck (2012)
  • Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve (2017)
  • Pupille de Jeanne Herry (2018)
  • Les invisibles de Louis-Julien Petit (2019)
  • Alléluia de Fabrice du Welz (2014)
  • De rouille et d’os de Jacques Audiard (2012)
  • La Chasse de Thomas Vinterberg (2012)
  • Uncut Gems des frères Safdie (2019)
  • Hérédité de Ari Aster (2018)
  • High Life de Claire Denis (2018)
  • La grande bellezza de Paolo Sorrentino (2013)
  • Le Traître de Marco Bellocchio (2019)
  • Inception de Christoper Nolan (2010)
  • Interstellar de Christopher Nolan (2014)
  • Mademoiselle de Park Chan-Wook (2016)

N’hésitez pas, dans les commentaires, à nous parler de vos films préférés de cette période.  Et si vous avez des envies plus précises, vous trouverez sûrement votre bonheur du côté des meilleurs thrillers ou de là des meilleurs films de science-fiction. En attendant, on vous dit à bientôt pour un nouvel article Les meilleurs films…

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Gabin Vissouze
Article écrit par :
Cinéaste, réalisateur et parfois même acteur, Gabin est membre de Beware! et rédacteur spécialisé dans le cinéma.

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