Bannière Antoine Bisou

Passionné.es EP4 : Antoine Bisou, chercheur de pépites [Podcast]

Image d'avatar de Shad De BaryShad De Bary - Le 21 mai 2021

Après Marion Delpech, hyperactive amoureuse de la musique électronique et activiste engagée, c’est désormais Antoine Bisou qui nous parle de son expérience dans l’industrie musicale.

“Grand manitou” du label Microqlima, Antoine Bisou est un autodidacte de talent. Manager à ses débuts, puis directeur de label, il a l’œil (ou l’oreille) pour dénicher les perles en devenir, comme il l’a déjà fait avec les groupes Pépite, Isaac Delusion, Fils Cara, et L’Impératrice.

Un explorateur invétéré

Quand on lui demande de retracer son parcours, Antoine Bisou nous fait le récit d’une histoire d’amour. Grand amateur de musique, il commence à faire ses marques dans l’industrie très tôt. Avec, en poche, son expérience en tant que volontaire dans des festivals et en production, il monte l’association Microqlima.

Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, je pense que c’est une accumulation de petites épreuves, de petits échecs et de petites victoires, pendant une dizaine d’années.

Antoine Bisou

Avec l’objectif principal d’importer le micro climat, justement, dit “berlinois” à Toulouse, il y fait ses premières expériences en tant que directeur de label. En parallèle, il développe le blog Cracki, première impulsion du label Cracki Records.

Fort de cette nouvelle leçon, il reprend la base de microqlima pour son propre label. “Micro climat”, une notion qui lui tient à coeur, insistant sur l’approche de chaque artiste selon ses particularités, et une cohabitation de divers genres de musique.

Faire vivre la musique

Au cœur de sa démarche, le travail d’équipe occupe le beau rôle. Après la mise en place de son label, il se lance dans une nouvelle aventure : diriger une brigade de professionnels. Il approche cette découverte de la dynamique d’entreprise à la manière d’un explorateur, là encore.

Ça ne peut marcher que si on croit en la musique. […] Il faut que toute l’équipe ressente cette motivation.

Antoine Bisou

Un casquette, ou un fedora à la Indiana Jones, qui lui permet d’analyser avec un oeil avisé l’état de l’industrie musicale. De l’évolution des supports, à l’importance du streaming, en passant par la communication autour d’un groupe, il observe l’évolution du “paysage” qui entoure son métier. Et avec l’émergence d’un nouveau fonctionnement de l’économie culturelle, il prône l’adaptation par la créativité.

Retrouvez l’actualité de Microqlima sur Instagram.

Partagez avec vos amis :)
Tags en rapport :
A voir aussi !
“Love from the Other Side” : dernière sortie en date pour L’Impératrice

“Love from the Other Side” : dernière sortie en date pour L’Impératrice

Trois ans se sont écoulés depuis la sortie de “Tako…

3 mai 2024

Justice : pas de dramas pour un “Hyperdrama” éclectique

Justice : pas de dramas pour un “Hyperdrama” éclectique

Le duo iconique de la scène électro française nous revient…

2 mai 2024

Les lauréats des Sony World Photography Awards 2024

Les lauréats des Sony World Photography Awards 2024

La World Photography Organisation a annoncé le 19 avril les…

1 mai 2024

Shad De Bary
Article écrit par :
" C'est une bonne situation ça, scribe ? "

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.