Après Marion Delpech, hyperactive amoureuse de la musique électronique et activiste engagée, c’est désormais Antoine Bisou qui nous parle de son expérience dans l’industrie musicale.
“Grand manitou” du label Microqlima, Antoine Bisou est un autodidacte de talent. Manager à ses débuts, puis directeur de label, il a l’œil (ou l’oreille) pour dénicher les perles en devenir, comme il l’a déjà fait avec les groupes Pépite, Isaac Delusion, Fils Cara, et L’Impératrice.
Un explorateur invétéré
Quand on lui demande de retracer son parcours, Antoine Bisou nous fait le récit d’une histoire d’amour. Grand amateur de musique, il commence à faire ses marques dans l’industrie très tôt. Avec, en poche, son expérience en tant que volontaire dans des festivals et en production, il monte l’association Microqlima.
Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, je pense que c’est une accumulation de petites épreuves, de petits échecs et de petites victoires, pendant une dizaine d’années.
Antoine Bisou
Avec l’objectif principal d’importer le micro climat, justement, dit “berlinois” à Toulouse, il y fait ses premières expériences en tant que directeur de label. En parallèle, il développe le blog Cracki, première impulsion du label Cracki Records.
Fort de cette nouvelle leçon, il reprend la base de microqlima pour son propre label. “Micro climat”, une notion qui lui tient à coeur, insistant sur l’approche de chaque artiste selon ses particularités, et une cohabitation de divers genres de musique.
Faire vivre la musique
Au cœur de sa démarche, le travail d’équipe occupe le beau rôle. Après la mise en place de son label, il se lance dans une nouvelle aventure : diriger une brigade de professionnels. Il approche cette découverte de la dynamique d’entreprise à la manière d’un explorateur, là encore.
Ça ne peut marcher que si on croit en la musique. […] Il faut que toute l’équipe ressente cette motivation.
Antoine Bisou
Un casquette, ou un fedora à la Indiana Jones, qui lui permet d’analyser avec un oeil avisé l’état de l’industrie musicale. De l’évolution des supports, à l’importance du streaming, en passant par la communication autour d’un groupe, il observe l’évolution du “paysage” qui entoure son métier. Et avec l’émergence d’un nouveau fonctionnement de l’économie culturelle, il prône l’adaptation par la créativité.
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