Faire de l’urbex à Paris, 6 lieux incroyables et pourtant abandonnés !

Véritable phénomène, l’urbex atteint une ampleur inespérée depuis quelques années. Aujourd’hui reconnue, l’exploration urbaine s’est construite à travers une communauté, ses légendes et ses règles. La plus connue d’entre toutes : ne jamais révéler l’adresse des lieux visités. Voici 7 lieux incontournables de la région parisienne :

1) Le sanatorium de la langue

Datant de 1929, ce sanatorium est construit pour accueillir les malades de la tuberculose. Il fut aussi un camp de concentration entre 1940 et 1942. Abandonné au début des années 90, ce bâtiment conserve une ambiance glauque et pesante. 

Presque entièrement dépouillé, il resterait néanmoins, au sous-sol, une réserve où sont empilés de nombreux dossiers médicaux d’époque. Ceux-ci donnent lieu à une séance de lecture pour le moins déconcertante. «Nous donnons quelques jours de vie au patient XXX avant un probable décès. Il a demandé à voir sa famille.» Suivi d’un coup tampon : « Décédé. » 

2) La maison d’enfants de l’avenir social

Construit en 1974 par la CGT, cet orphelinat se situe en pleine campagne, aux alentours de Paris. Au départ lieu idyllique pour les enfants (terrains de tennis, équitation), ce refuge va vite se transformer en terrain d’affrontements entre le personnel et le service d’ordre de la CGT. La situation atteint son paroxysme en 1988, quand le personnel éducatif et les enfants furent obligés de quitter prématurément les lieux. En une seule nuit, des années de vie furent détruites. Suite à l’évacuation, le lieu est abandonné et est, aujourd’hui, un spot d’urbex reconnu.

3) Faire de l’urbex à paris : l’hôpital Earle Nelson

Encore un hôpital abandonné et encore un lieu situé au centre-ville de Paris. Pas complètement abandonné toutefois puisque quelques bâtiments sont encore occupés. Gardienné ou même squatté, accéder aux parties abandonnées est une vraie épreuve. Devenu au fil du temps un lieu de regroupement pour les graffeurs, les murs de l’hôpital paraissent comme des œuvres à part entière. Côté historique, de nombreux vestiges sont conservés dans les pièces de ce véritable labyrinthe

4) Le mausolée

Supermarché Casino désaffecté, le lieu situé près de la porte de la Villette est devenu le repère des street-artistes parisiens. 40 000m2 d’espaces abandonnés qui en font un véritable musée à ciel ouvert. Murs, carcasses de voitures, mobiliers, tout a servi de terrain de jeu pour les artistes. Graffitis, œuvre en perspective, autant d’œuvres urbaines qui font de cet ancien supermarché le nouveau berceau du Street Art parisien.

5) La villa Bela Kiss

Attribué par les amateurs d’urbex, ce pseudonyme permet de cacher aux yeux de tous un lieu à l’ambiance unique. Vrai perle, cette villa brusquement abandonnée se démarque de part son architecture unique. À l’intérieur, de nombreux meubles reste en état pour le plus grand plaisir des visiteurs.

6) Les catacombes de Paris

Long de plus de 125 Km de tunnels, les catacombes ne se limitent pas à la partie touristique. Difficile à trouver, les seules entrées sont des plaques au sol. Ressemblantes à de simples plaques d’égouts, celle-ci permettent d’accéder à des tunnels de service, puis aux catacombes. Peu entretenus, les tunnels se bouchent peu à peu. Terriblement anxiogène, ce labyrinthe n’offre comme seul moyen de passage ce qu’on appelle des « chatières ». Des petits trous reliant les différents galeries et où il est obligatoire de ramper, des fois pendant plusieurs minutes. Une fois cet obstacle passé, l’horreur laisse place à un spectacle étourdissant. De nombreuses pièces de tous types : bunker ou salles remplies de peinture ou graffitis, il y en a pour tous les goûts. 

Crédit photos : Opacity, Posepartage, Reddit,Urbexsession et Mausolee.