Que deviennent les constructions humaines lorsqu’on les laisse à l’abandon pendant des années ? C’est la question à laquelle Jonk répond dans son nouveau livre « Urbex Monde ».

Globetrotteur expérimenté, Jonk publie un livre compilant ses photographies réalisées lors de sorties Urbex. Ces dernières portent en elles un message écologique et font prendre conscience de l’hégémonie de la nature, y compris sur les constructions les plus solides.


Un nouveau livre de Jonk
Photographe parisien, Jonk concentre ses clichés sur la reprise du pouvoir de la nature sur les créations de l’Homme. Après quelque temps d’abandon par leurs propriétaires, des lieux retournent à l’état sauvage, les bâtiments deviennent partie intégrante d’un écosystème.
Aujourd’hui, les photos de Jonk sont rassemblées en un livre « Urbex Monde » qui retrace certaines de ses expériences les plus marquantes au cours de ses quelque 1500 explorations urbaines.



Pour trouver des lieux aussi inédits et marquants, un travail de recherche s’impose. En ancien graffeur, Jonk a pris l’habitude de repérer les endroits à l’abri des regards. Il nous confiait, en interview il y a quelques années, la difficulté de se rendre dans ces bâtiments abandonnés qui sont souvent situés sur des propriétés privées et parfois hautement surveillés comme les alentours du réacteur de Tchernobyl.
Un témoin de l’histoire
Un endroit abandonné ne veut pas dire qu’il n’a pas d’histoire à raconter, c’est parfois simplement l’oubli qui a poussé l’Homme à s’en désintéresser. Mais pour Jonk, il s’agit d’une machine à remonter le temps qui explore les dégâts causés sur la technologie par l’exposition à la nature. À travers ses reportages photo dans d’anciens quartiers de l’Union Soviétique comme dans un village submergé en Argentine, Jonk propose, dans « Urbex Monde », un aperçu de son ressentit dans 35 lieux différents.



La question de l’avenir
En observant ces objets de l’activité humaine se décomposer sous ses yeux, Jonk ne peut s’empêcher de penser à l’avenir et à la reprise globale du pouvoir par la nature sur le monde. Ce qui a été construit semble ainsi dérisoire et condamné à subir les conséquences du changement climatique par exemple.


Le photographe s’implique dans la cause écologique par l’organisation du festival Gravity ou l’édition de ses livres par lesquels il veut alerter sur le caractère éphémère des constructions. En quelques années, elles peuvent en effet se transformer en ruines et en témoins de leur temps.
Sur Instagram, Jonk continue de publier régulièrement le résultat de ses explorations.
1 commentaire
De blaireville Thierry
Bravo bien jolie si jamais vous allez en Guadeloupe il y a une vieille sucrière à l’abandon c’est pas mal du tout bonne continuation