Les cinq australiens dans le vent reviennent avec un nouveau titre sur la vacuité de la célébrité, annonçant la trame introspective du nouvel album “Day|Night”.
L’année dernière, Jules Crommelin, Louie Swain, Patrick Hetherington, Noah Hill et Anatole ‘Toto’ Serret sortaient un album live évènement. Enregistré d’une traite, il précède de peu le nouveau challenge de Parcels : un opus composé de dix-neuf morceaux et divisé en deux parties, introduit par le titre “Famous”.
“Famous”, entre fantasme et réalité
Après le clip de “Theworstthing“, la bande de copains du lycée continue à se dévoiler. Quand ce dernier présentait les membres du groupe en pleine séance de thérapie, c’est dans l’intimité d’un foyer qu’on découvre Anatole Serret, le batteur du groupe. Son personnage, entouré de ses proches, se déploie dans une célébration improvisée.
En parallèle, le fantasme d’une célébrité est sous-entendu par la rengaine : “Be famous, your way to all delight. Just taste it, just taste the sugar high”. La vie rêvée s’oppose radicalement au cadre quotidien. Quand la fête improvisée dans l’appartement du batteur est une explosion de joie, la renommée est exposée par un plan beaucoup moins dynamique.
Les membres du groupe, vêtus de leurs plus belles tenues Gucci, posent ensemble, dans la plus grande apathie. Cet aspect désabusé, le côté sombre du rêve, est aussi sous-entendu par le personnage de Louie Swain, habituellement aperçu derrière son clavier. Digne du Jeff de “Fenêtre sur cour”, il espionne ses voisins dans une chambre noire particulièrement inquiétante.
La dualité, fil rouge de l’album “Day|Night”
Tout comme “Famous” oppose deux univers aux énergies radicalement différentes, l’album “Day|Night”, attendu le 5 novembre, est celui d’une dualité radicale. La première partie, “Day” est une hymne au bonheur. On y retrouve des titres comme “Comingback” et de “Free”. Pensés pendant la pandémie, loin de leur Australie natale, ces morceaux sont ceux de la libération, du retour aux sources.
La partie”Nigh”, quant à elle, s’en fait le côté obscur. Plongeant dans des profondeurs émotionnelles toutes particulières, le titre “Shadow”, par exemple, emporte tout sur son passage grâce à un arrangement orchestral inattendu du groupe, qui nous avait habitué à une pop solaire et rétro aux touches techno. Complémentaires, ces deux parties forment alors un ensemble impressionnant, qui saura ravir les fans de la première heure.
Retrouvez toute l’actualité de Parcels sur Instagram.