Margaux Jaudinaud avait dès son plus jeune âge un goût pour le dessin et l’animation. Aujourd’hui, elle poursuit sa carrière en mêlant ses deux passions, l’illustration et la musique.
Du haut de ses 12 ans la future artiste savait déjà ce qu’elle aimait faire. Jeune enfant l’artiste prenait l’appareil numérique de ses parents sans en avoir l’autorisation pour exploiter sa créativité, elle a commencé par faire du stop motion avec des jouets puis peu à peu des “films” d’animation à l’aide de l’application Paint, ainsi qu’une bande sonore personnalisée par des bruits vocaux. Une âme déjà bien créative.
Un parcours typique
Alors qu’elle faisait des études de graphisme à Villefontaine, Margaux décide de tout abandonner pour aller faire de la musique en Angleterre à Manchester plus précisément. Après une année intense à multiplier les concerts locaux l’artiste revient en France pour entrer à l’école des gobelins à Paris, tout comme Kevin Manach. Par la suite, elle a été menée à participer à des projets dans le domaine de la publicité mais elle n’y a pas trouvé sa place.
C’était une évidence pour Margaux, elle avait deux passions mais n’arrivait pas à être comblée d’une seule. C’est pourquoi le clip est devenu une source de créativité épanouissante puisque les deux passions pouvaient se rejoindre.
L’illustratrice a grandi à Lyon, ville où elle a fait de nombreuses rencontres artistiques. Notamment de musiciens aujourd’hui devenus artiste indépendant. Le premier artiste de la scène musicale avec qui Margaux a collaboré est en fait un groupe de pop lyonnais Johnie Carwash. Les projets se sont rapidement accumulée et aujourd’hui l’illustratrice est également musicienne puisqu’elle fait partie du duo connu sous le pseudo Ottis Cœur.
De l’écriture à l’animation
Dans un premier temps, l’artiste apprend à connaître les personnes pour qui elle travaille. C’est important pour Margaux de savoir un maximum de choses sur les artistes avec qui elle collabore pour retransmettre via ses créations une part de leur identité.
Pour le clip “We hate you please die” de Barney, c’est grâce à des appels avec le groupe que l’illustratrice a pu construire tout un imaginaire autour des personnages. L’artiste aime également que d’une manière ou d’une autre ses projets soient liés. Que ce soit des personnages construits comme le “DinoLove” ou des artistes de la scène de rock indé comme JP Goulag ou bien Johnny Mafia. C’est donc un travail en plusieurs étapes qui mène aux œuvres finales.
Margaux Jaudinaud ne s’arrête pas aux clips puisqu’elle a notamment été contactée pour faire des illustrations de mini-interviews pour le Kao magazine (revue sur les cultures émergentes).
En 2017, c’est dans le domaine des comics que l’artiste se donne. L’intégralité de cette bande dessinée se trouve sur son compte tumblr Vous n’allez pas être déçu !
Pour soutenir le travail de l’artiste vous avez la possibilité de la suivre sur instagram ou behance.