Après un premier album sorti en 2019 « Hyper Cristal », Irène Drésel revient aujourd’hui avec son Ep « Stupre ». Diplômée à l’école des Gobelins aux beaux-arts, finaliste du Prix Ricard A Live Music 2017, l’artiste nous entraîne dans une musique simultanément douce et aride.
Lors de ses études aux Beaux Arts, la plasticienne travaille sur la thématique des rêves, du sommeil, de la dichotomie entre corps et esprit, puis sur l’identité et l’émergence du corps dans l’espace. En fait, Irène Drésel est une somptueuse polymorphe. Elle se dessine des formes dansantes, rythmiques, sur papier comme sur scène.
« Contrairement aux idées reçues, la musique techno est extrêmement sensuelle, les infrabasses tapent dans le bas-ventre. C’est comme une source d’énergie qui élève mon état vibratoire. On ne les entend pas, mais le corps oui, le souffle sonore fait vibrer le corps tout entier. C’est un phénomène qui m’intéresse énormément. »
Irène Drésel
Sa carrière débute lorsqu’elle décide d’auto-produire son EP Rita puis son EP Icône en 2018. Comme source d’inspiration à son travail musical, la productrice cite One Tree Hill d’Extrawelt et Bedford de Bedzin ainsi que d’autres influences comme les Anglais Nathan Fake et James Holden.
Sa musique qu’on qualifie de « Techno haute en couleur aussi sensuelle que frontale » est travaillée et répétée avec la percussionniste Sizo Del Givry. Irène Drésel a d’ailleurs participé à de nombreux festivals comme Nuits Secrètes, Fnac Live, Fusion Festival et à la première partie de Rone au Zénith de Paris en 2018.
Dans son nouvel EP, “Stupre”, on pourra adorer deux singles “Je t’aime” et Stupre” et 3 remixes : Chambre 2 par Nathan Fake et Marthe par Marc Houle et Boat. Le morceau « Je t’aime » sorti à l’occasion de la Saint Valentin cette année a fait l’objet d’une animation 3D réalisée par l’artiste Gregory Geminiani où une rose évolue en changeant de couleur comme les sentiments de l’amour.
On retrouve également deux morceaux de son premier album revisités ainsi que la collaboration avec le producteur Nathan Fake, Marc Houle et Boat de son vrai nom Thibault Lavenu. Quant au titre «Stupre», qui signifie débauche, il nous embarque dans le monde illusoire et exaltant d’Irène Drésel.
Écouter l’EP Stupre d’Irène Drésel :
Nous vous invitions à découvrir tout son univers sur son site. À voir aussi et écouter Room With A View l’album-spectacle de Rone