Attiré par le monde du tatouage depuis son enfance, Mike Giant est aujourd’hui un tatoueur reconnu. Initialement dans une carrière d’illustrateur, il diversifie ses pratiques artistiques en se lançant dans le tatouage en 1998. Ses liens avec le monde du street art, en particulier l’exécution de graffitis, ont une influence certaine sur son travail.
Les débuts de Mike Giant
C’est en 1992 que Mike Giant devient illustrateur, en élaborant des couvertures de magazine et des planches d’éléments graphiques. Quelques années après, il tend à s’ouvrir à d’autres activités et entre dans le monde du tatouage par le biais d’amis. Ses qualités et sa motivation font rapidement de lui un excellent tatoueur. Superposées à ses talents d’illustrateurs, ses multiples compétences lui permettent de réaliser des projets divers.
Des inspirations et pratiques diverses
Mike Giant a toujours été intéressé par de nombreuses formes d’art, notamment le graffiti. Une pratique artistique dont il peut se servir dans son métier de tatoueur : “l’écriture de graffitis a certainement renforcé mon sens de la couleur, ce qui est très utile compte tenu du fait que je suis daltonien” affirme-t-il dans une interview pour le média Save my ink. Son expérience dans l’écriture est aussi pratique lorsqu’un client lui demande un tatouage dans qui s’inspire de cette forme de street art. Le tatouage dialogue également avec l’illustration au sein des productions graphiques de l’artiste. ”Le tatouage est une grande partie de qui je suis, cela ne pouvait s’empêcher d’influencer ma vie en général” confie-t-il à Save my ink. La plupart de ses dessins incluent des éléments provenant de la culture du tatouage, comme des hommages aux designs de tatouage américain classique ou des femmes pin-up couvertes de elles aussi de tatouages.
Il expose ses œuvres dans des galeries, et participe également à des clips, comme celui de Major Lazer sur le titre Aerosol avec Pharrel Williams.
Sa rencontre avec l’art
Un intérêt pour le tatouage dès l’enfance
Chaque week-end, le père de Mike Giant l’emmène au marché aux puces d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique. C’est durant ces sorties régulières, où toute la ville est réunie, que le jeune Mike découvre l’existence des tatouages. “Beaucoup de gars Cholo plus âgés avaient des tatouages noir et gris visibles sur leurs bras. Je les aimais, et à ce jour, ce sont mes tatouages préférés” confie-t-il lors d’une interview pour Rolling Stone. Depuis petit, Mike a toujours montré un intérêt pour le dessin. C’est pourquoi durant toute sa scolarité, il suit des cours d’art, avant de se lancer dans des études d’architecture. Le graffiti arrive dans sa vie au collège, devenant une pratique artistique importante dans sa vie.
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Une carrière riche en rebondissements
Mike Giant reçoit son premier tatouage en 1992 à Albuquerque. Dans cette ville si importante pour lui, un certain Monsieur Went lui tatoue un dessin graffiti du mot “Géant” sur le biceps gauche. En 1998, c’est à son tour de manier l’aiguille puisque son ami Nalla accepte de lui apprendre à tatouer. Il s’auto tatoue un autre graffiti, puis se met à le faire sur ses amis, avant d’avoir enfin ses premiers clients. Environ 9 mois après le début de son apprentissage, il entre en salon de tatouage à San Francisco. Après avoir travaillé dans plusieurs d’entre eux, il ouvre son propre salon en 2004 à Albuquerque, en compagnie de ses vieux amis. Il arrête cette activité en 2008, pour consacrer plus de temps à l’illustration, notamment celles pour REBEL8, une marque de streetwear. Depuis, il passe plus de 40 heures par semaine à dessiner les graphiques des t-shirts à la main, tout en acceptant de tatouer occasionnellement.
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