Troisième opus de son nouvel album, « Alma » dévoile un nouveau pan de l’univers futuriste du duo français Grand Soleil.

Après « Réalité » et « Round Round Round« , c’est désormais « Alma » qui a le droit à son clip. Continuant de développer un univers fantaisiste et futuriste, ce petit bijou est une nouvelle pierre à l’édifice de l’ensemble « Human Errors », grande fresque explorant des mondes toujours plus étonnants.
L’univers futuriste de « Human Error »
Découvert en 2015 avec un premier ensemble « This Is a Good Day », les deux frères Adrien et Benjamin Sahuc, alias Drich et Pach, continuent de mener le vaisseau Grand Soleil vers des galaxies ensoleillées. Après « See You Space Cowboy … », ils dévoilent cette année une première partie de leur nouvel album « Human Error ».
Un nouvel album qui offre à ces deux premiers titres un monde unique. On commence par une escale sur la planète « Réalité », dont on vous dévoilait les remix en novembre dernier. Avec un clip animé psychédélique elle dévoile un monde entre film de science-fiction et questionnement métaphysique. Plus tard, on découvre notre Terre face à un ange masqué futuriste et à une prise de conscience écologique, dans le film d’animation de « Round Round Round« .
Entre la thématique du questionnement du rôle de l’homme de l’univers, la récurrence de l’homme masqué et de la lévitation psychédélique, l’univers avant-gardiste à la limite de la dystopie de l’album « Human Error » est tout tracé. Le « Grand Soleil Cinematic Universe » continue son expansion avec le clip de « Alma », avant de dévoiler de nouveaux morceaux en avril prochain.
La planète Alma
Toujours dans un monde de science-fiction coloré, deux personnages s’affrontent dans un western avant-gardiste. Se construit alors un récit à la David contre Goliath du futur, sur une étoile aux tons chaleureux et aux formes limpides. Moins dans la grande réflexion humaine, c’est un récit ludique qu’on découvre dans ce cartoon musical.
C’est alors un monde au ciel orange, baigné du « big bright yellow sun« , refrain qu’assène le titre éponyme de l’album. Un monde réconfortant, proche des dessins-animés de notre enfance qui joue également sur des sonorités réconfortantes. On y retrouve des notes de funk et de basses organiques, empruntées à George Clinton, pour un ensemble vintage et solaire.






Derrière le clip, on retrouve l’équipe de Valère Amirault à la réalisation et Lili des Belons aux graphismes. Le premier perfectionne depuis 2018 sa technique d’animation, entre 2D et 3D. Il est également à l’origine du projet Chemical bouillon, qui lie des réactions chimiques filmées de près à de la musique techno, pour un résultat hypnotisant. L’illustrateur Lili des Bellons est quant à lui un habitué des galaxies lointaines, avec une patte qui lie heroic-fantasy et science-fiction. Un mélange explosif, à qui on doit cette immersion réussie sur la planète « Alma ».