Mama Forgot Her Name Was Miracle

Dans son nouvel album, Mélissa Laveaux rend hommage aux femmes oubliées de l’Histoire

Image d'avatar de LaurelineCLaurelineC - Le 16 mars 2022

Le nouvel album « Mama Forgot Her Name Was Miracle » de la chanteuse canadienne Mélissa Laveaux se fait ode aux héroïnes oubliées.

Pochette de l'album « Mama Forgot Her Name Was Miracle ».

Disponible depuis vendredi dernier, « Mama Forgot Her Name Was Miracle » est un album porté par un engagement féministe où l’autrice, compositrice et interprète, Mélissa Laveaux, dresse le portrait d’héroïnes historiques dont le nom est tombé dans l’oubli. Dans un genre toujours éclectique, aussi bien inspiré par le blues, le folk que des influences haïtiennes qui lui viennent tout droit de ses origines, la chanteuse leur rend alors hommage.

Une artiste engagée

Mélissa Laveaux est très engagée dans la défense de l’égalité homme-femme. La chanteuse ne s’en cache pas. « On ne va jamais cesser de découvrir de nouvelles héroïnes, ce qui est rassurant mais horrible en même temps. C’est quand même 52 % de la population du monde qui a été un peu… écrasée » confie-t-elle au quotidien suisse de la Tribune de Genève.

Photo de Mélissa Laveaux.

La cause féministe est d’ailleurs le sujet principal de son nouvel album, comme en témoigne son titre « Mama Forgot Her Name Was Miracle » qui signifie « Maman a oublié que son nom était Miracle ».

Un disque militant

C’est à travers sa voix cuivrée et envoûtante et ses mélodies rythmées qui nous font voyager que Mélissa Laveaux retrace, dans ses chansons, le parcours de grandes femmes de l’Histoire. On y découvre treize titres pour treize femmes, treize grandes figures féminines oubliées ou volontairement laissées de côté qui ont pourtant eu leur importance. Certaines donnent leur nom au titre dont elles deviennent les héroïnes. Pour les autres, le lien est plus énigmatique, bien qu’il ne faille que quelques instants pour comprendre qui se cache derrière les paroles.

De Ching Shih, prostituée devenue une grande pirate chinoise, à la chanteuse Jackie Shane, une des premières icônes transgenres dans les années 1960 aux États-Unis, en passant par la militante pour l’abolition de l’esclavage Harriet Tubman ou encore la militante féministe et écrivaine Alice Walker, l’album devient porte-drapeau d’un hommage engagé.

Une véritable interprétatrice

Dans ses chansons, Mélissa Laveaux fait preuve d’un réel travail d’interprétation. Chaque parcours qu’elle reprend est insolite et elle arrive à retranscrire cette singularité dans ses chansons. Que ce soit en jouant avec l’air, le rythme, les instruments utilisés ou sa voix, la chanteuse de 37 ans parvient à mettre en accord l’histoire qu’elle raconte avec la musicalité du titre.

Retrouvez Mélissa Laveaux sur son compte Instagram.

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