Le Festival International de Photojournalisme a ouvert ses portes pour la 33e fois le 28 aout dernier.
![Affiche du 33e festival international du photojournalisme. Photographie de New Delhi, en avril dernier. Des corps sont incinérés de manière sommaire dans un champs, entourés de travailleurs maqués.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2021/09/visa-pour-limage.jpg)
Le festival occitan regroupe cette année encore une sélection de professionnels du photojournalisme du monde entier. Découverte d’une édition toujours centrée sur l’actualité de l’année passée.
Le tour du monde en 29 jours
Cette année encore, la sélection du festival se concentre sur les évènements marquants tout autour du monde. La pandémie n’échappe pas à la règle et c’est, entre autre, Jérôme Gence, lauréat du Prix Pierre & Alexandra Boulat 2020 qui expose son point de vue sur cette crise. Un honneur qui revient cette année à la photographe Mary F. Calvert, afin de continuer son travail sur l’impact des violences sexuelles au sein de l’armée américaine.
![Photographie d'un open space dans lequel des employés travaillent. Au premier plan, une employée de ménage désinfecte les bureaux.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2021/09/Jerome-Gence-.jpg)
Et pour marquer cette année particulière du sceau de la nouveauté, le festival accueillera également un photojournalisme anonyme. Ce dernier ayant couvert la récente et violente révolution birmane sera reçu avec la discrétion nécessaire à sa sécurité.
![Photographie prise pendant une manifestation birmane. Un homme tient un mégaphone et s'adresse à la foule. Face à lui, un mur de policiers.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2021/09/anonyme.jpg)
Enfin, pour rester dans le vif de l’actualité, des projections diverses sont également prévues, médium de choix pour proposer des contenus en mouvement constants. Et pour ceux qui ne pourront pas faire le déplacement, certaines sont déjà disponibles sur le site du festival.
Dans l’œil du photographe
Autre innovation du festival : une rétrospective sur les dix ans de conflits en Syrie, réalisée par un collectif de seize photographes locaux. Grâce à leur sélection personnelle et leurs textes, ils donnent à voir l’impact d’une décennie de conflit sur une population meurtrie mais portée par l’espoir.
![Des enfants sont assis dans les décombres d'un village en Syrie. Devant eux, un théâtre de marionnettes en carton.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2021/09/syriens-1.jpg)
Autres rétrospectives à ne pas manquer : ” Eric Bouvet : 1981-2021 : 40 ans de photographie – Hors cadres “. On y découvre un retour inédit sur une carrière entre documentation historique et savoir-faire esthétique, qui questionne le contraste au cœur du métier de photojournaliste. Une tension qui est également au cœur du travail de Daniel Berehulak.
![Deux femmes voilées se prennent la main au travers d'un mur de barbelés.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2021/09/bouvet_retro.jpg)
Le 33e festival Visa Pour l’Image nous donne donc à découvrir des oeuvres aussi artistiques qu’actuelles. Toutes les informations sont à retrouver sur le site.