Le musicien belge, relativement discret, déploie sa palette avec “Echoes”, un album qui vaut le détour.
En 2018, on avait eu la chance de rencontrer Stereoclip à l’occasion du concert anniversaire du label Hungry Music. Il nous avait parlé de son histoire d’amitié et de son travail d’équipe avec ses comparses Joachim Pastor, N’to, et Worakls. Aujourd’hui, c’est un album multi-dimensionnel et beaucoup plus personnel qu’il dévoile avec “Echoes”.
“Inner City Angels”, l’évasion poétique
Fin octobre dernier, Max Merkpoel, alias Stereoclip, publiait le premier extrait de l’album avec la vidéo de “Inner City Angels”. Dans un clip cinématographique, on pouvait alors découvrir les aventures d’un trio amical, s’échappant littéralement vers un bord de mer, dans un climat chargé émotionnellement.
Et on peut tout à fait imaginer, en filigrane, que cette vidéo représente également une sorte d’évasion artistique. Désormais membre du label Armada Music, où on retrouve encore une fois Joachim Pastor, mais aussi Armin Van Buuren, le DJ belge se laisse la liberté d’y construire un univers à son image. En effet, il confie : “Ce disque est rempli de nostalgie, d’espérance et d’honnêteté.“
Un savant mélange des genres
“Inner City Angels” ouvre la voie à une touche particulièrement dansante. Dansant, c’est bien le mot pour qualifier “Feel The Game”, un morceau qui aurait tout à fait sa place dans un univers très club. Plus deep, le titre “Sf” prend la suite, avec un ensemble aux faux airs de Grand Soleil. Puis, avec le titre “All Over Magic”, c’est une techno beaucoup plus gutturale qui s’expose.
Mais l’album se clôt aussi sur “Winners”, un morceau plus pop, à mi-chemin entre ballade poétique et house music, qui se vit comme un complément nostalgique de “Disconnected”, quelques titres plus haut. La touche plus réflexive de l’artiste se fait aussi ressentir sur “Moonlight Drive”, un titre minimal, presque cinématographique, qui prend corps sur des touches de piano, et se donne comme suite explicite de “Sunset Drive”, beaucoup plus cadencé.
J’ai voulu que ma musique soit une meilleure version d’elle-même. Cet album, c’est 10 ans de frustrations, de joies, de prises de tête, d’abandons, d’accomplissements, de détermination, d’amour, de haine, de voyages et de rencontres.
Stereoclip
Cette ambivalence, marquée des dualités assumées, est le résultat d’une envie de liberté complète. Stereoclip en fait le résultat d’années de réflexion : “J’ai voulu que ma musique soit une meilleure version d’elle-même. Cet album, c’est 10 ans de frustrations, de joies, de prises de tête, d’abandons, d’accomplissements, de détermination, d’amour, de haine, de voyages et de rencontres. “
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