Après une sortie exclusive en NFT, le clip Ride or Die qui réunit Boys Noize, Kelsey Lu et Chilly Gonzales est maintenant disponible pour tous. Réalisée par Danae Gosset et Danica Tan de Art Camp, la vidéo rend hommage aux clubs fermés depuis maintenant un an.
Ride or Die : le préoccupant dans un décor merveilleux
Sur des rythmes d’abord doux et envoutants, le clip semble osciller entre le mobile et l’immobile en mettant en scène plusieurs versions d’une Kelsey Lu animée : l’une est une voyageuse dans un train, une autre danse en plein désert, l’autre encore est allongée en plein milieu des rails du train, et la dernière est conductrice d’un autre train en parallèle du premier.



Sur des images désertiques, la voyageuse Kelsey Lu prend connaissance des alter-egos qui l’entourent. Inquiétant, tétanisant, alarmant, étrange… voilà les émotions qui la traversent. Et alors que des pensées sombrent l’envahissent, la voyageuse du train prend les commande et accélère la vitesse du transport, en même temps que le rythme du morceau augmente.


Notre Kelsey Lu voyageuse décide de prendre de la hauteur. Sur le toit du train filant à toute allure, il semble qu’elle n’a jamais ressenti une liberté aussi grande. De l’autre côté des rails, la Kelsey Lu conductrice décide également de s’évader en sautant du wagon pour plonger dans l’eau sur un fond de coucher de soleil.

Les images se bousculent en même temps que le rythme de la musique. Après le plongeon, nous retrouvons la Kelsey Lu allongée en plein milieu des rails. Le train avec la musicienne voyageuse sur le toit approche à grande vitesse. De manière incroyablement redoutable, le train explose à la vue des deux Kelsey Lu et échappe de peu d’écraser celle qui était allongée.
Au final, il ne reste qu’une seule Kelsey Lu. Ses cheveux vaguent dans l’air tout comme sa robe. En observant les débris du train s’envoler, la musique ralentit à nouveau.

Un hommage au monde de la nuit
Les 4,000 planches dessinées à la main par les réalisateurs d’Art Camp sont un hommage au monde de la nuit qui n’existe plus depuis un an dû à la situation sanitaire. À la fois ballade, pop et techno, la production de Ride or Die rappelle les musiques de cet univers des discothèques.
Cette combinaison du classique et du high-tech m’a fait penser à Kelsey Lu, que j’avais vu en direct déchiqueter un violoncelle qu’elle avait patché à des pédales de guitare. Et nous nous sommes réunis tous les trois en studio dès que cela a été possible.
Boys Noize
Cette hymne à la fois délicat et techno rappelle les rythmes que nous pouvions entendre dans les clubs. Cette sensation de liberté que procurait ces lieux, où aucun problème ne semblait valoir la peine et où la danse sans honte avait une place importante. Dans Ride or Die, le style des trois artistes agrémenté par le travail de réalisation de l’équipe Art Camp donne un résultat à couper le souffle. Nous n’avons qu’une hâte : danser jusqu’au bout de la nuit sur les balancements du morceau.
À voir aussi ; le clip Enflure – Music For Everybody qui nous plonge dans les clubs parisiens vidés de leur public.
