Avec les centaines de chaines de télé à disposition, difficile de trouver des émissions de qualité. Et si je devais en garder que 3 (des chaines) je me contenterais bien volontiers de France 2, pour Cash Investigation et Élise Lucet, France 5, pour Silence ça pousse et les émissions de voyage et bien sur Arte.
Et c’est à cette dernière qu’on s’intéresse aujourd’hui. Très présente sur les réseaux sociaux, Arte s’est aussi très bien appropriée la plateforme Youtube en se déclinant notamment en Arte Découverte.

C’est d’ailleurs sur cette nouvelle chaine qu’au grand hasard de l’algorithme Youtube – assez foireux quand il s’agit de musique- j’ai Découverts paradis de Rouille. Après un épisode j’ai rapidement été happé par les suivants et il faut dire que cette mini-série documentaire réalisée par Thierry Berrod a de quoi intéresser.
Trop peu médiatisée à mon goût, “Paradis de Rouille” se penche sur les ruines et épaves de l’ère industrielle laissées pour compte.
Du Japon, à la mer d’Aral en passant par la Bolivie, la Belgique et la France nous voici embarqué dans 4 épisodes d’une quarantaine de minutes chacun abordant à tour de rôle : les vestiges maritimes et ferroviaires, les vestiges miliaires notamment ceux de la Seconde Guerre Mondiale et de la Guerre Froide, Les édifices abandonnés, et enfin les voitures.

Une série d’émissions complètes qui met en avant ces témoins du passé tout en alertant sur le risque de leur disparition et donc la perte d’une partie de notre histoire.
Si comme moi vous êtes passionnés par l’Urbex vous pouvez regarder dès maintenant cette série en cliquant sur play juste en dessous.
Pour aller plus loin dans vos découvertes vous devriez jeter un œil au travail du photographe urbexeur, Jonk et surtout à sa série Naturalia. Dans un autre style mais tout aussi intéressant, l’illustratrice Stephanie Buer capture les bâtiments abandonnés à la peinture et aux crayons.
