Benoit Paillé, photographe québécois, diplômé d’études de biologie et passionné par l’image nous offre aujourd’hui un étendu de son voyage en Chine : la surveillance de masse, omniprésente, dans tous les coins. Cette série de photos est tout aussi étonnante que ses précédentes. On se souvient de ses paysages déstructurés dans « The Kitsh destruction of our world » ou encore de ses portraits inconnus « Château D’eau », ici l’artiste pose la question de la liberté et interroge ses frontières.
Benoit Paillé a d’ailleurs participé à de nombreuses expositions aux quatre coins du monde : Canada, Japon, Europe, Russie… L’humain et la nature sont au coeur de son objectif, et nous impressionne toujours autant. Le photographe trouve son inspiration à travers ses voyages, la route et les détails des hommes et des rues qu’il capture.
Pour l’artiste, la photographie est un instrument de mensonge. On décide de monter une réalité et d’en créer une autre, c’est notre réalité, notre angle : “Il y a un côté humoristique dans mes photos, je trouve ça fascinant de réussir à mettre un poteau en valeur pour que ce soit beau et touchant, juste par la façon dont je le présente, avec l’éclairage et le cadrage.”.
Toutes ses photos sont le fruit d’une spontanéité, d’une balade et d’un oeil qui sans observer, d’un coup, perçoit. Il aime explorer la lumière et qu’elle devienne une interprétation, une construction ou une déconstruction, d’une vison, d’un stéréotype, de quelque chose qu’on croyait certain et qui devient incertain.
Son travail a été de nombreuses fois reconnu notamment lors du Art Photographie Show de Los Angeles en 2009 où il remporte le premier prix.
Nous vous invitons à vous rendre sur son site pour découvrir toutes ses œuvres ! Faites- donc aussi un tour sur sa série de photos au Guatemala.