Justin Bateman, l’artiste qui faisait de l’art avec des galets

Image d'avatar de Noémie ArensmaNoémie Arensma - Le 14 octobre 2021

Reproduire la Joconde ou la Jeune Fille à la perle, c’est du déjà vu. Mais reproduire ces tableaux iconiques à l’aide de petits cailloux sur le bord de mer, ça, c’est inédit. L’artiste Britannique Justin Bateman s’y attèle à la perfection et propose des tableaux plus vrais que nature.

La Joconde Justin Bateman

A marquer d’une pierre blanche

Le Land Art ne vous dit peut être rien, pourtant vous connaissez certainement. Dérivé du street art et de l’art contemporain, c’est ce courant artistique qui se sert d’éléments naturels pour créer l’œuvre. Fleurs, bois, terre ou roches par exemple, sont utilisés pour des créations aussi éphémères qu’étonnantes. L’artiste Justin Bateman lui, parcours le bords de mer du Royaume-Uni pour réaliser ses tableaux plus vrais que nature. Rejetant les matériaux du “grand art” comme le bronze et l’huile c’est l’aide de cailloux, galets et autres petites pierres toutes triées par taille, par couleur, et parfois peintes qu’il prend le temps de recréer dans cet environnement naturel les plus grands tableaux figuratifs afin de ” revenir à une simplicité plus proche de celle de nos ancêtres troglodytes.” et de compléter : “On pourrait dire que les cailloux sont mes pixels.”

Directement inspiré du travail des moines tibétains, l’artiste revendique le caractère passager de son travail : “Les moines passent de nombreuses heures à créer des mandalas de sable, pour ensuite les détruire une fois terminés. L’impermanence est une caractéristique importante de mon travail ; combien de temps une œuvre d’art doit-elle exister pour avoir de la valeur ?

La Jeune Fille à la perle Justin Bateman

Minutieux, mais totalement éphémère, il offre son travail, une fois achevé, aux aléas du temps. Pour lui le processus créatif, semblable à la mosaïque, est plus intéressant et percutant que la durée dans le temps. Capturé par un cliché, l’œuvre est ensuite livrée aux curieux, aux vents marins, aux ressacs… Jusqu’à ce que la nature reprenne ce qu’elle lui a prêté, en somme.

“Dans un monde qui a un appétit incessant pour le plus, je préfère en utiliser moins ; l’enregistrement de mon travail n’est qu’une empreinte numérique, car je ne laisse aucune trace physique de ma présence dans l’environnement. Mon travail explore les thèmes des personnes, du lieu et du temps, de l’ordre et du chaos….. L’entropie de la vie.

Justin Bateman

Dans un détail impressionnant, les galets s’agglutinent avec réflexion afin de reproduire l’image avec ses ombres et ses lumières, son arrière plan, et son cadre, comme si le tableau avait été déposé là par les vagues.

Vous pouvez retrouver l’ensemble de son travail sur son site et la prochaine fois que vous tiendrez un galet, imaginez tout ce qu’il pourrait devenir avant de tenter un ricochet.

Justin Bateman art
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Icône Justin Bateman
Justin Bateman STONE ART ho chi minh
Frida Kahlo 2021 by Justin Bateman
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Noémie Arensma
Article écrit par :
Je m’appelle Noémie, ce qui fait de moi, d’après prénoms.com , une personne “sensible, intelligente et communicative”. Me connaissant, j’aurai peut-être ajouté deux ou trois adjectifs séduisants mais non moins réalistes, cependant, écrire requiert une certaine impartialité paraît-il. J’ai grandi à Toulon sous les chants des cigales et du Pilou-Pilou, côtoyant les cagoles en tong et le mistral. Sentant naître un léger décalage avec mon environnement (j’étais finalement plus intéressée par la culture générale que par celle des vignes), j’ai pris la direction de Montpellier. J’aime lire tout ce qui me passe sous les yeux, écrire, aller au cinéma, danser en concert et la bonne bière. En résumé et pour citer un grand homme je dirais que "je chante la vie, je danse la vie et je ne suis qu'amour". Et parfois, je suis sérieuse.

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1 commentaire

  • Salut et fraternité à vous. Ceci est bien ma conception de l’art paraphysique. Et là, de plus c’est sublime ! Amicalement. Patrice Faubert ( puéte, peuéte, pouète, paraphysicien )

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