Depuis 2013, les deux amis d’enfance Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland font danser la scène britannique avec une musique funk aux accents soul à la bonne humeur communicative.
Dès l’âge de 10 ans, “J” et “T” sont devenus inséparables. Passionnés de musique, ils se lancent dans l’aventure Jungle avec un premier titre “Platoon“. Immédiatement adopté par le public, le morceau signe le départ d’une prometteuse carrière placée sous le signe de l’amitié.
Un duo fusionnel
L’identité musicale avant tout
Dès le début, Jungle se défini par un son reconnaissable : une mélodie rythmée, des voix chaleureuse, et une ambiance calfeutrée et sensuelle irrésistible. Une atmosphère propice à la danse surtout, ce qui est au cœur même du projet du groupe britannique. Dès ses premiers clips, les chorégraphies prennent le dessus. Pas de groupe, pas de chanteurs, les deux musiciens sont absents.
L’identité du groupe, est donc celle de ces mouvements qui s’enchaînent. Toute première apparition du groupe sur la scène musicale, “Platoon” pose les bases d’une musique rétro et entraînante. La petite danseuse de 6 ans, Terra, occupe l’espace, s’approprie le son, seule entité qui vaille. Cette tendance se confirmera, à ce jour seul un des clips du groupe n’est pas un plan-séquence d’une grande chorégraphie, mais toujours Josh Lloyd-Watson à la réalisation.
Ce grand mystère sur leur identité, à demi-travaillé et qui taraudait les fans de la première heure, est le fruit de cette volonté de s’effacer derrière leur travail. Aucune rivalité, aucun égo, le produit fini devient celui d’une symbiose productive. Il vaut peut-être mieux, quand on connaît l’histoire d’autres groupes dont la musique a pâtit des déboires de duos trop fusionnels.
Une affaire de famille
Le mystère se lève un peu plus avec le second album du groupe, For Ever, sorti en 2018. Avec la vidéo du titre “Happy Man”, le groupe se met en scène. OVNI dans leur univers visuel ultra-codifié, la continuité en pseudo-séquence et le mouvement reste cependant de mise. Les deux artistes, accompagnés de leur équipe, y dévoilent l’esprit de leur production en studio. Un moment clé de la création, pour ses perfectionnistes qui aiment à utiliser le moindre son, mais aussi un rappel que leur musique les rend heureux, autant qu’elle nous fait danser.
Si Jungle n’existait pas, je serais quand même en train de faire de la musique avec Josh. C’est ce qui nous rend heureux.
Tom McFarland, pour FranceTVInfo le 30/05/2014
Plus tard, la vidéo du tube “Smile” reprend les codes des vidéos du groupe : un plan séquence, une chorégraphie, beaucoup de danse et un esprit festif. Les membres du groupe apparaissent, en fond, sur scène, sans jamais vraiment se dévoiler. Ode aux performances live, les silhouettes de tout un groupe se découpent. Bien que duo d’inséparable, “J” et “T” ont également à cœur de faire participer une équipe à l’aventure Jungle.
Un esprit de famille donc, de symbiose entre les musiciens et le public, qui se confirme par une volonté d’authenticité sur scène. Pour offrir l’expérience la plus complète possible, le duo britannique devient véritablement un collectif lors de ses tournés. Accompagné d’un chœur composé d’Andro Cowperthwaite, Rudi Salmon, Nat Zangi, de George Day à la batterie, de Fraser MacColl aux instruments à corde et de Dominic Whalley aux percussions et au synthé, ils forment toute une troupe à l’énergie débordante.
Un succès immédiat
“Jungle”, le premier album
Le premier album du groupe s’impose très vite. Après “Platoon” en 2013, le groupe sort les singles “Time”, “The Heat” et “Busy Earnin“. L’album, du nom du groupe, sort le 14 juillet 2014, sous l’égide de la maison de disque XL Recording. On les retrouve alors sur les affiches des festivals britanniques Leeds et Glastonbury mais aussi internationaux tels que le Boston Calling Festival ou encore le mexicain Trópico, avant un passage remarqué à Rock en Seine en 2015.
Le titre “Busy Earning” reste un de ses plus grands succès, très rapidement adopté dans les médias. On le retrouve sur la bande originale des jeux FIFA 15 et Forza Horizon 2, des séries Brooklyn Nine Nine, Superstore, et même au générique de la série allemande Mein bester Feind.
“For ever”, toujours plus de chaleur
Premier single du nouvel album, “Happy Man” est dévoilé en 2018. Puis s’enchaînent les tubes “House in LA”, “Heavy, California”, “Cherry”, “Casio”. Plus langoureux et sensuel, ce deuxième opus transporte les foules au soleil. “Happy Man” connait le même succès que “Busy Earning”, et on le retrouve sur les bandes originales de Fifa 19 et d’un certain nombre de séries internationales, incluant le phénomène espagnol Elite. Lors du Comic Con, passage obligée de toute série à succès, de 2018, l’équipe de la série culte Breaking Bad célèbre les 10 ans du show avec une vidéo retrospective, sur fond de Jungle.
“Loving in Stereo”, un troisième album attendu
Avec “Keep Moving” le groupe annonce son grand retour en avril 2021. Promettant un troisième opus toujours plus solaire, véritable hymne à la vie, le groupe annonce déjà des collaborations avec les artistes Priya Ragu, chanteuse d’origine tamoule & suisse et le rappeur américain Bas. On a hâte de l’écouter à partir d’août prochain.
Discographie
“Jungle” (2014)
- “Platoon” (2013)
- “Busy Earnin” (2014)
- “Time” (2014)
- “The Heat” (2014)
“For Ever” (2018)
- “Happy Man” (2018)
- “House in LA” (2018)
- “Heavy, California” (2018)
- “Cherry” (2018)
- “Casio” (2019)
“Loving in Stereo” (2021)
- “Keep Moving” (2021)
- “Talk about it” (2021)
Dates à venir
Le groupe sera en tournée mondiale à partir du 1er septembre 2021, incluant une date le 27 janvier 2022 au Zénith de Paris.
Nos articles sur Jungle
Jungle dévoile “Keep Moving”, un single qui fait du bien
Retrouvez toute l’actualité de Jungle sur Instagram et sur leur site.