Anne Sophie Richard - Le 28 février 2019Depuis quelques années, une bande de petits hommes jaunes envahissent les murs des rues de Bruxelles et sèment le chaos. L’artiste Jaune s’amuse à graffer de minuscules… agents de la propreté urbaine.
Ils se déguisent, rêvent ou encore se chamaillent entre deux fenêtres, deux brindilles de mauvaises herbes ou autour d’une vieille tuyauterie. Subtilement, les rues et les graffitis de Jaune se répondent et se correspondent. Et son travaille au pochoir et en trompe-l’œil offre à ces œuvres miniatures un réalisme inattendu.
Lui-même ancien agent de la propreté urbaine, il réhumanise un métier trop peu considéré derrière lequel se cachent des hommes et des femmes à la vie parfois complexe.
Entre humour et immense tendresse, Jaune rend visible l’invisible. Mieux, il rend aux éboueurs ce qui leur est dû en les plaçant en véritables héros des rues.
Dans la même veine vous devriez aimer le street art miniature de Slinkachu ou bien l’humour de l’artiste Français Ladamenrouge.
