Georgia Hill a commencé par peindre sur des façades d’immeubles en Australie puis aux quatre coins du monde. Aujourd’hui l’artiste et illustratrice australienne expose pour la première fois en solitaire avec son exposition ” A Measure Of All Things “. Si le support a changé, l’art reste le même.
![Mur peint par Georgia Hill d'une base militaire abandonnée aux Etats-Unis. La photo date de juin 2017](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-Know-Im-Here.jpg)
Crédit : Georgia Hill
![Mur peint par Georgia Hill lors d'un événement organisé par Wood Street Walls à Londres en mai 2017.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/mur-Georgia-Hill.jpg)
Crédits : Georgia Hill
Une influence multiple
Georgia Hill a fait ses débuts sur la scène artistique de Sydney en 2014. Celle qui a commencé par des études de ” Visual Communication ” à l’Université technologique de Sydney, a peint pour les plus grandes marques, Nivea, Google ou encore l’Opéra de Sydney. Elle est aujourd’hui considérée comme une des artistes de street art les plus importantes.
Ses nombreux voyages l’ont beaucoup inspirée. Parmi ses influences, le Palais de Tokyo à Paris, ou le Jantar Mantar en Inde. Du Danemark elle a gardé la précision et la simplicité du design. Constamment sur la route, elle a recouvert de ses œuvres les murs indiens, islandais, américains ou encore indonésiens.
![Mur peint par Georgia Hill à Bali en Indonésie dans le cadre du Tropica Festival en juillet 2016](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-Forever.jpg)
Crédit : Street Art News
Georgia Hill et le jeu des textures
Des lignes qui se croisent, qui s’entrelacent ou se défient. Des courbes, une structure en damier, le tout dans un monochrome noir et blanc. C’est la signature de Georgia Hill. Si son travail n’est pas sans rappeler celui de l’espagnol Felipe Pantone, l’artiste australienne se démarque par les mots, les phrases parfois, qu’elle incorpore dans ses créations pour leur donner un sens. Ces mots, l’artiste les choisit avec minutie, pour leur poids, pour ce qu’ils symbolisent. Georgia Hill joue sur les détails, laisse entrevoir au spectateur tout un monde qui ne ressemble pas au sien mais qui finit par le captiver.
![Détail d'une oeuvre de Georgia Hill peinte sur un mur.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-détail.jpg)
Avec ” A Measure Of All Things ” Georgia Hill propose d’explorer la façon dont les formes, les espaces physiques et le langage fonctionnent ensemble pour traduire nos expériences. A travers des formes simplifiées, épurées, elle met en lumière des moments de clarté. Elle exprime dans le même temps des moments de tension par les jeux de textures, de répétition et de phrasé.
Avec ses œuvres Georgia Hill fait appel à nos souvenirs, nos expériences ” ces œuvres s’appuient sur nos expériences et nos souvenirs variés et sur ce qui façonne la signification durable d’un point dans le temps “. Elle laisse au spectateur la liberté de trouver sa propre interprétation de ses créations, la possibilité pour chacun de trouver une résonance dans son propre vécu. Ce qui intéresse l’artiste dans son travail, c’est de raconter l’histoire des gens.
![Tableau intitulé At Times de Georgia Hill pour son exposition A Measure of All Things à la Backwoods Gallery à Melbourne](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/At-Times-Georgia-Hill.jpeg)
Exposition : ” A Measure Of All Things “
![Tableau de Georgia Hill pour son exposition A Measure Of All Things à la galerie Bacwoods Gallery à Melbourne](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-A-Measure-of-All-Things.jpeg)
![Brutally Ruthlessly, tableau de Georgia Hill pour son exposition A Measure Of All Things à la galerie Backwoods Gallery à Melbourne](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-Brutally-Ruthlessly.jpg)
Exposition ” A Measure Of All Things ”
Crédits : Georgia Hill
![Tableau What it looks like, what it is de Georgia Hill pour l'exposition A Measure of All Things à la galerie Backwoods Gallery à Melbourne.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-what-it-looks-like-1160x965.jpeg)
Exposition : ” A Measure Of All Things ”
![Installation de projets de Georgia Hill en préparation réalisés en Islande en juin 2017.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-Iceland.jpg)
Crédits : Georgia Hill
![Tableau de Georgia Hill exposé lors d'un événement en faveur des enfants syriens, septembre 2017.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-Syrie.jpg)
Crédits : Georgia Hill
![Croquis réalisé par Georgia Hill lors d'un voyage en Islande en avril 2017.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-tableau-Islande-.jpg)
Crédits : Georgia Hill
![Détail d'une oeuvre de Georgia Hill, juin 2018.](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/détail-peinture-Georgia-Hill.jpg)
Crédits : Georgia Hill
Si le travail de Georgia Hill vous intéresse, vous pouvez aussi la suivre sur son compte Instagram
Vous aimerez aussi le travail du street artist anglais Pref (de superbes typos géantes peintes sur les murs)
![Georgia Hill](https://www.bewaremag.com/wp-content/uploads/2019/12/Georgia-Hill-préparant-son-expo-1160x774.jpg)