Doté d’un remarquable talent, Gaspar Claus nous emmène dans un voyage émotionnel avec une mélodie enchanteresse dans son nouveau titre, « Une Foule ».
Gaspar Claus, voyageur musical
Gaspar Claus entretient une relation presque mystique avec le violoncelle qu’il considère comme « un instrument à étreindre, à caresser, à pincer ». Il apprend à le maitriser très tôt, à l’âge de 5 ans, avec un enseignement classique de Philip Muller au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. C’est aux côtés de son père, Pedro Soler, guitariste flamenco, qu’il débute sa carrière musicale. En famille, ils vont produire deux albums duos dans le label InFiné : Barlande en 2011 et Al Viento en 2008.
Loin de lui l’envie de s’enfermer dans une esthétique particulière, ce violoncelliste s’aventure sur d’autres chemins musicaux et voyage entre les genres : pop, musique électronique et expérimentale ; rien n’arrête sa curiosité. Son ouverture d’esprit lui permet de collaborer avec d’innombrables artistes de différentes scènes (Rone, Suftan Stevens, Jim O’Rouke, Keiji Haino, Peter Von Phoehl, Matt Eliott etc…). Lorsqu’il ne joue pas, il dirige aussi son propre label, Les Disques du Festival Permanent, avec lequel il poursuit son exploration musicale à la recherche de sonorités avant-gardistes.
“Une Foule” représentatif de la puissance du violoncelle
En septembre 2021, Gaspar Claus sortira son premier album personnel, Tancade, enregistré avec un seul instrument, le violoncelle. Deux titres sont déjà parus pour le teaser : « L’envol », et « Une Foule » dont le clip nous a été révélé la semaine dernière. Ces deux titres suffisent pour nous faire ressentir toute la complexité de cette nouvelle pépite musicale.
Tancade est le nom d’une petite crique qu’a parcourue le musicien avec ses amis. Avec le track, « Une Foule », il nous narre les fêtes sauvages et atypiques qui se déroulent dans ce lieu secret. La musique est une célébration de l’amitié, de la convivialité et de la liberté des corps.
Entre des notes graves en pizzicato qui forment une rythmique calme et un frottement lointain, le violoncelle se montre grondant et grinçant. La mélodie est nostalgique et élégiaque, parfois elle approche des airs plus orientaux qui vacillent pour nous emporter doucement dans une danse lente et sensuelle. Le violoncelle, qui est mené d’un extrême à un autre, dégage une onde spirituelle et fait remonter en nous une multitude d’émotions.
Le clip illustre merveilleusement l’ambiance transmise par les cordes de l’instrument. Il s’ouvre sur la mer où au large on voit arriver un bateau. Par ces images, Gaspar Claus nous fait participer à une de ces fêtes secrètes. Les lumières clignotantes animent les roches de la crique, le cadre dionysiaque est propice au lâcher prise. Puis des corps dansants, des visages souriants, des êtres s’embrassant défilent au fil de la musique. La célébration se continue jusqu’au petit matin alors que le soleil rose, comme un dieu, se lève pour veiller sur les satyres et les bacchantes.
En attendant d’autres nouveautés, nous vous invitons à découvrir un peu plus cet artiste sur sa page officielle.