Chaque année, le Golden street-art met en compétition les plus belles œuvres d’arts urbains du territoire Français. Organisé par le site trompe.loeil.info, le concours a retenu les dix finalistes de cette édition pour lesquels vous pouvez voter jusqu’à ce dimanche 18 février à 20h.
Le Golden Street-art met en lumière les oeuvres urbaines pour la dixième année consécutive
Depuis 10 ans, le site trompe-l’oeil qui se présente comme “Le site du street-art, des fresques murales en trompe-l’œil, des murs peints, des Graffitis avec des cartes” organise le Golden street-art visant à élire la plus belle fresque réalisée durant l’année écoulée. Une belle manière de mettre en lumière l’art urbain qui fleurit d’année en année et embellit nos villes et villages.
Cette année, 55 œuvres réalisées en 2023 étaient en lice, dont 10 sont aujourd’hui finalistes. Aidé des internautes, un jury de 9 photographes se doit de choisir celle qui deviendra Fresque d’or.
Une sélection éclectique d’artistes talentueux
Parmi les lauréates, nous retrouvons le Megalodon – requin géant disparu aujourd’hui – de Seyb. Il a été réalisé à l’occasion du cinquantenaire du musée Savignéen à Savigné-sur-Latha, en Indre et Loire (37).
Les “Gouzous” de l’artiste réunionnais Jace sont également de la compétition avec La maison soulevée réalisée à Sete dans l’Hérault (34) à l’occasion du festival K-Live. Ce dernier est notamment connu pour avoir remporté le prix du Silver Street Festival en 2019 pour son œuvre À livre ouvert à Alfortville.
D’autres ont de la même manière vu le jour dans le cadre de festivals d’arts urbains comme Lou Pescaïre (ou Le pêcheur amateur en provençal) de Tetal et Sock – aussi connus comme le collectif “2 mains” – à la Seyne sur Mer (dans le Var – 83). C’est également le cas pour les deux fresques du Pas-de-Calais en compétition, à savoir Le poisson combattant de Sweo et Nikita ; membres du collectif 5.7 crew ; et la Pieuvre en fête de l’artiste Abys.
Lauréat du Golden Street-Art de 2017 pour son époustouflant Le maître du temps à Grenoble, le Monkey Bird Crew est, lui aussi, de la partie avec Navires bretons que l’on peut retrouver à Quimperlé, dans le Finistère (29).
Pour ceux qui seraient passés à côté, nous avions eu la chance d’échanger avec ce duo – composé de Temor et Blow the Bird – en 2014 !
A Pantin (93, Seine Saint-Denis), Crey132 reste en compétition avec Enfant et éléphant qui représente un enfant les yeux au ciel tournés vers un éléphant qui le surplombe, ce dernier déambulant dans la cité précautionneusement pour ne pas écraser justement ce petit gars qui l’admire. Il s’inscrit dans un projet de création de musée à ciel ouvert dans la cité. Dans la même veine, Le lecteur de Nexer One et Slarz qui prend place sur le mur de l’école Louis Pasteur à Ermont (95, Val d’Oise) invite au voyage par la littérature et prône l’importance de l’éducation et de la culture pour la jeunesse.
Enfin, le talentueux Aéro, que l’on reconnaît notamment par le réalisme peu commun de ses créations urbaines, est par deux fois nominé dans ce concours. L’une, Courir vite, se trouve en Haute-Loire (43) et a pour vocation d’alerter sur les feux de forêt de plus en plus nombreux et – par ricochet – sur le réchauffement climatique. L’autre, Allaire (ou À mon père), qui se trouve dans le Morbihan (56), est beaucoup plus personnelle puisqu’il s’agit du portrait du père de l’artiste. Un hommage qu’il rend à celui qui fut une pierre fondatrice à la construction de ce qu’il est et de ce qui le porte aujourd’hui, confie-t-il.
L’une de ces œuvres vous a tapé dans l’œil ? Votez et soutenez l’artiste de votre choix en vous rendant directement sur le site trompe.loeil.info.