Le groupe Elephant Stone propose un court-métrage d’animation mettant en scène les morceaux de son dernier album « Hollow ».
Avec les deux dernières années marquées par le Covid, le groupe a voulu utiliser la face A de leur album « Hollow » dans le cadre d’un court-métrage du même nom. Se déroulant dans un monde moderne citadin peu accueillant, le court-métrage propose d’explorer les thèmes du film catastrophe avec la destruction des constructions par une pluie de météorites.
Un album utilisé comme BO
Dans un concert de voix harmonisées et accompagnées de guitares, d’un sitar et de batteries, l’album « Hollow » d’Elephant Stone agit comme une bande son en cohérence totale avec l’aventure racontée par le court-métrage d’animation. La moitié des morceaux de « Hollow » sont réutilisés dans le court-métrage comme si ce dernier était prévu depuis le début.
Il est rare qu’un artiste ou un groupe accorde autant d’importance à la narration de son album. Alors qu’Elephant Stone semblait avoir tourné la page de cet album avec l’EP « Le voyage de M. Lonely dans la lune », paru en 2022, le groupe voulait ponctuer ce projet d’une représentation visuelle marquante. Dans le même propos en faveur du retour de la nature dans les villes, découvrez le travail de Lewis Miller.
L’histoire de la destruction de la Terre
Dans l’introduction « Hollow World », que l’on pourrait traduire par « un monde vide », Elephant Stone montre à quel point le béton a pris le pas sur toute forme de végétation. Deux jeunes personnages trouvent des noisettes.
Alors que la musique s’intensifie avec le morceau « Darker Time, Darker Space », les tours s’effondrent et laissent les personnages du court-métrage livrés à eux-mêmes dans les sous-sols des décombres de la métropole, sans électricité. Pour échapper à cette fin du monde, les humains s’accordent à viser l’exploration spatiale grâce à une fusée qui semble être la seule à disposition sur cette planète Terre en décomposition.
Nouvelle planète, nouveau départ
Avec « land of dead », on suit le départ de la fusée et l’amertume ressentie par les deux jeunes personnages suivis tout au long de « Hollow ».
Alors que « Keep the light » joue en fond, les personnages du court-métrage apprennent à découvrir leur nouvelle planète privée de végétation. Après avoir vécu dans les tours des villes, c’est finalement l’élément qui leur manque le plus de leur planète d’origine. Un besoin de verdure parfaitement retranscrit par le titre « We cry for harmonia », comblé par les noisettes amenées depuis la Terre par les deux jeunes héros.
La vidéo a été réalisée par Laurine Jousserand.
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