Pour accompagner la sortie de son second projet Lili Aux Paradis Artificiels : Tome 2, la jeune rappeuse du 93 Theodora lévite dans le clip de Besoin d’aide, réalisé par Edith.
Mars 2023, Theodora se fait remarquer avec le très efficace single Le Paradis se trouve dans le 93, un hymne à la Seine-Saint-Denis sur une production drum and bass. L’artiste continue sa progression et confirme son talent en nous proposant un clip farfelu mais diablement beau.

Une magnifique montée en puissance
Avec son équipe, composée entre autre de la réalisatrice Edith et du graphiste Charles Quirouard, Theodora s’immisce sur des terrains visuels qui font frétiller l’œil et chamboulent l’esprit. Le clip est divisé en plusieurs tableaux, à la manière d’une pièce de théâtre qui change de décor entre les scènes.
Les premières images sont sobres. Accompagné d’une ballade au piano, le spectateur aperçoit différentes images : un coucher de soleil qui fait apparaître la silhouette d’hirondelles en plein vol, un avion de ligne traînant ses chemtrails dans le ciel rosé, ou encore Theodora tournant le dos à la chaleur du soleil brûlant.

D’un coup, tout s’accélère. Théodora se lance dans un appel à l’aide passionné, aidée par les variations de l’auto-tune. L’image suit aussi. Grâce à la 3D, des branches et des lianes entourent le corps de la jeune artiste. La caméra tourne aussi autour d’elle et on suit, impuissant, la décomposition de sa silhouette. Une explosion de pétales de fleurs vient remplacer Theodora.

Le morceau prend alors une toute autre ampleur grâce au drop. Le calme de la production évolue en un son énergique aux allures de course effrénée dans le temps. On doit cette composition musicale hyperpop au producteur Jeez Suave, habitué de la maison puisqu’il est présent sur trois titres de son nouveau projet.
Theodora se permet des folies créatives
Grâce à un vidéoprojecteur placé à bord d’une voiture, on suit alors la course de Theodora sur les murs d’un Paris nocturne. Puis, les tableaux se mêlent et de nouveaux apparaissent. Plus loufoques…

Theodora apparaît sous la forme d’une géante. Elle rend minable les voyages de Gulliver puisqu’elle danse tranquillement avec neuf avions de ligne à ses côtés. Dans le ciel, ces engins paraissent ridicules, réduits à la taille de simples moineaux. Elle s’agite aussi au dessus d’une forêt de conifères.

Ces images, ponctuées d’une esthétique argentique, sont sublimes. Elles donnent envie de plonger la tête la première dans le son et l’univers de Theodora. Parfois, avec les jeux de lumière, on a même l’impression que la réalisatrice du clip a voulu donner à la jeune pépite du 93 une apparence divine. Son corps navigue entre les rayons du coucher de soleil et les nuages, tandis que sa voix vient faire frissonner les anges du ciel.
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