Passionné par l’animation 3D, l’artiste américain Stuart Lippincott débute sa carrière en enchaînant plusieurs boulots dans ce domaine. Tout d’abord modéliste dans une équipe de vidéo numérique composée de 3 personnes, Lippincott va y acquérir une grande expérience. Faisant partie d’une équipe à l’effectif très modeste, il va passer de nombreuses années à faire l’équivalant d’une équipe entière. « Nous avons tout fait, des tournages sur place à l’animation 3D et à la conception audio…. J’étais en charge de la modélisation des actifs et de l’aide à l’animation… J’ai fait toute la production audio. »
Après cette expérience formatrice, Lippincott va enchaîner de plus petits jobs, tout en perfectionnant son style. Artiste de production numérique pour Walmart, affecté aux effets numériques pour le film “Mickey Matson and the Copperhead Treasure », l’artiste américain en sort, à chaque fois, grandi. « C’était une expérience d’apprentissage fantastique. » Véritablement accro, il va même jusqu’à accepter des emplois secondaires durant son temps libre juste pour se perfectionner.
Un univers partagé entre psychédélisme et mysticisme
Après de nombreuses années à passer de job en job, Stuart Lippincott devient indépendant. Ne pouvant se détacher de sa passion, il commence alors à concevoir des œuvres en 3D qu’il publie sur les réseaux sociaux. Ce qu’on remarque tout de suite c’est qu’il possède une vision qui lui est propre. À travers son travail, Lippincott joue avec les thématiques qui semblent lui être chères. On peut, donc, voir une omniprésence de thèmes comme la religion, le cyberpunk ou encore, l’espace.
Un groupe d’astronautes qui erre sur qui semble être une planète inconnue et entourée d’immenses statues de pierre à la forme de visage, comme si une civilisation avait quitté cette “terre” en laissant une trace de leurs idoles, de leurs dieux. Des rassemblements religieux à l’allure divine. On peut y voir un hommage l’imaginaire de Ridley Scott qu’il a insufflé dans sa saga Alien/Prometheus et dans Blade Runner, aux références mystiques de Star Wars pour les tenues de ces moines ou, encore, à Dune pour ses paysages ensablés qui s’étendent à l’infini. Lippincott joue avec ces nombreuses références et utilise cet imaginaire pour construire son propre univers.
Retrouvez le travail de Stuart Lippincott sur sa page Behance, ainsi que sur sa page Instagram.