Robert Burden, amoureux des jouets et particulièrement de la saga Star Wars vit à San Francisco et compose ses peintures à partir de ces éléments. C’est en 2005 qu’il obtient son premier diplôme BFA “Art & Art History” à la Queen’s University (Ontario) et son deuxième en 2007 au San Francisco Art Institute de MFA en peinture.
Ici, le renard russe est entouré de 32 jouets de toutes générations confondues. Il a mis environ 650 heures pour réaliser cette peinture.
Cette peinture représente 1400 heures dans son studio répartie sur 18 mois. Il représente Billy, l’éléphant asiatique emblématique de Los Angeles, Zoo entouré de 51 jouets différents liés aux éléphants. Le motif est une version modifiée d’une tapisserie française du XVIIe siècle.
Cette peinture a pris environ 1200 heures de temps de studio étalé sur 14 mois. Il représente un requin mako entouré de 80 jouets différents liés aux poissons de différentes générations. Le motif est un hybride de manuscrits enluminés et de tapisseries françaises.
C’est en 2006 qu’il commence une série de peintures à l’huile à grande échelle représentant les petites figurines avec lesquelles il jouait enfant. Au fil des ans, les motifs décoratifs sont devenus plus complexes et dérivés de références historiques, incorporant souvent des jouets de différentes générations.
« J’aime être entre l’imagination et la réalité, l’émerveillement de l’enfance et le sérieux des adultes. Il y a une ironie évidente à passer des centaines d’heures à créer une seule peinture qui glorifie un jouet. Eh bien que cette ironie puisse refléter des problèmes de fétichisme des produits de base, de dépendance des consommateurs, de syndrome de Peter Pan ou même d’idolâtrie superficielle, je veux que ces peintures représentent quelque chose de positif dans ma vie. »
Robert Burden
Son travail d’artiste représente l’insouciance et la liberté de son enfance. Enfant, le poids de l’histoire, des politiques n’existent pas. Il n’y a que les récits, les aventures qui comptent.
Robert Burden a été exposé de nombreuses fois, notamment en 2019/2020 à la galerie Heron Arts à San Francisco (Californie).
Comme beaucoup d’artistes, les jouets ont été son premier dessin : « Les jouets Star Wars de mon cousin ont été les premières figurines avec lesquelles je me souviens avoir joué. Battle Cat de He-Man, Batman, Ninja Turtles sont mes premiers dessins. ». Élevé dans une famille de sportifs avec un père joueur de hockey, tout semblait l’amener à faire du sport sa vie. Entre son père et lui, l’art a toujours été quelque chose de conflictuel et d’ambiguë.
En ce qui concerne ses inspirations, l’artiste cite William Kentridge, Todd Schorr, Walton Ford, Drew Struzan, Dan Lydersen, Henry Wyndham Phillips, Anselm Kiefer, Botticelli ou encore Joseph Cornell. Son goût pour l’art vient aussi de plusieurs designers textiles du XIXe siècle.
Robert Burden connaît d’ailleurs quelques difficultés sur le marché de l’art : une peinture qui a pris 3 heures peut être considérée comme plus précieuse qu’une peinture qui en a pris 3000.
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Vous pouvez retrouver toutes ses œuvres à contempler sur son site et son Instagram.