Pépite sort son nouveau clip/générique. On a pu poser quelques questions au groupe.

Image d'avatar de QuentinQuentin - Le 3 octobre 2018

Pépite sort son nouveau clip/générique. On a pu poser quelques questions au groupe. 3Pépite c’est Edouard et Thomas, ils se sont rencontrés il y a 5 ans et ont formés le projet en 2015. Plutôt Folk à leurs débuts, avec des paroles en anglais, ils font quelques concerts dans des « endroits obscurs » sans grande motivation jusqu’à ce que Thomas écrive un morceau en français et qu’ils se « bougent ».

Deux EPs plus tard et un album en préparation, c’est à Cabourg Mon Amour qu’on a pu leur poser quelques questions pour en connaitre un peu plus sur eux, leur façons de travailler, et leur musique bien sûr !

Pépite

– Vous venez d’univers différents, ça n’a pas été dur de changer de style ?

Edouard et Thomas (en cœur) : non c’est venu naturellement

Edouard : J’avais un autre groupe, purement électronique. On aime bien chercher jusqu’à trouver la bonne formule. Dans pépite on peut mettre toutes nos influences et on n’a pas peur. On est influencé par des trucs Hip-Hop, Reggae, Chanson Française, des trucs plus Beatles…

– Et imposer ce nouveau style ?

Thomas : Des gens avaient déjà ouvert la voie, c’est assez naturel je pense de faire ce genre de style. Ce que je trouve intéressant dans la scène actuelle française, c’est que la langue nous rapproche mais les styles sont tous différents. Il y avait déjà de la place pour nous.

– Votre album sera uniquement chanté en français ?

Thomas : Oui effectivement, que du français. Ce n’est pas que c’est has-been mais je ne parle pas très bien anglais donc qu’est-ce que tu veux que je raconte.

– Donc vous laissez tomber le yaourt.

Thomas : Oui voilà, pas de yaourt.

Pépite sort son nouveau clip/générique. On a pu poser quelques questions au groupe. 4
(C) Diane Hymans

– Quand vous bossez sur vos morceaux vous utilisez beaucoup de M.A.O ou pas du tout ? la musique sonne assez naturel.

Thomas : Y’en a un petit peu mais pas tant que ça.

Edouard : C’est un savant mélange de tout ça. Guitare, basse, batterie, un peu de programmation de batterie parfois. On enregistre des batteries et on les samples, on fait des boucles, on les remet dans des amplis. Pas trop de technique mais ouais il y a pas mal de synthés, d’ordinateurs qu’on utilise aussi.

Y’a deux/trois sons dont on est assez fan. Une fois qu’on les a, on les enregistre dans nos presets. Pour l’instant on en a que trois mais on les aime beaucoup.

Comment vous vous répartissez les rôles quand vous bossez ?

Thomas : en général je compose sommairement les grilles d’accords et les paroles et ensuite Edouard lui va faire un travail plus d’arrangeur. En général on se revoit après quelques jours et on retravaille ensemble en studio pour finaliser les choses.

– Beaucoup de disputes ?

Edouard : Nooon trop pas. non non non non.

Thomas : Non clairement pas, il n’y a pas de dispute.

Edouard : Il peut y avoir l’envie de convaincre l’autre

Thomas : mais ça arrive rarement

Edouard : Oui ça arrive rarement et si l’un de nous ne le sent pas sur un truc, on ne va pas se prendre la tête et on va essayer de trouver autre chose.

Edouard : Parfois ça met du temps aussi. Si un truc ne plait pas, on va réécouter un peu, on essaye de s’alimenter l’un l’autre, il n’y a pas vraiment de confrontation.

– Quand j’écoute vos musiques, ça me fait penser aux films français des années 80. Type : « Viens chez moi j’habite chez une copine ». Je trouve que ça colle plutôt pas mal. Vous avez des influences de cette époque ?  

Thomas : Les années 80, pas tant que ça… Je dirais plutôt 70, voire fin 70.

Edouard : Je connais pas très bien les années 80, peut-être maintenant plus qu’avant mais en musique de film français des années 80, je ne sais pas pourquoi, il y a ce film qui est super nul, c’est les sous doués. La B.O, je la trouve incroyable avec ces synthés champêtres.

– Vous avez sorti votre deuxième EP et vous préparez votre premier album. Entre chaque projet il y a une continuité prévue ? Une histoire qui se profile ? Vous voulez rester dans ce même style ? vous vous imposez une ligne directrice ?

Edouard : Les deux premiers EP se suivaient mais là, pour l’album on essaye de s’influencer dans de nouvelles choses pour s’amuser. Trouver d’autres matières, de nouveaux thèmes, explorer, rencontrer d’autres gens aussi.

Les deux premiers EP étaient très solitaires, on était juste nous deux dans le studio. Là on essaye de faire des rencontres, s’alimenter d’autres influences, d’autres personnes qui ont une vision différente.

– Vous avez mis du temps à travailler sur vos deux EPs ?

Thomas : Non, plus sur l’album. Les deux EPs se font assez vite.

– Vous aimeriez faire des collabs sur votre album ?  

Thomas : On en a déjà faite. Enfin, il n’y a pas de « featuring » mais on a déjà travaillé avec des gens et… c’est vachement bien (rires) !

– Vous prévoyez la sortie de l’album pour quelle période ?

Edouard : Début 2019

Thomas :  Oui… Premier semestre 2019.

– Ça fait longtemps que vous tournez en tant que Pépite ? Quel est votre meilleur souvenir de Concert ?

Thomas : ça fait deux ans et demi. Il y a eu de superbes dates. La Maroquinerie c’était incroyable, le public était très proche de nous. A la maison : à Paris c’était parfait.

Edouard : On a fait les premières parties de l’Impératrice au Casino de Paris, c’était vraiment fou !

Thomas : Et puis WeLoveGreen l’année dernière, et Lausanne aussi.

Edouard : Il y a eu des lieux dingues. On a joué au Théâtre de la Mer à Sète, c’est un endroit magnifique.

Thomas : Le spot de ce soir aussi est vraiment pas mal.

Pépite

Leur dernier clip sort aujourd’hui sur l’internet. Un peu comme Claude Lelouch et sa folle course dans Paris (C’était un rendez-vous, 1976), « Feu Rouge » nous fait voyager dans la capitale, en plus safe.

Montmartre au petit matin: Avant de monter dans le taxi, un homme une valise à la main, doit quitter une femme dont il est toujours amoureux. Sur le trajet, nous verrons s’échapper les souvenirs de leur histoire impossible.

Pépite sort son nouveau clip/générique. On a pu poser quelques questions au groupe. 5

Clippé par La Comète (Jeanne Frenkel et Cosme Castro), ce clip/générique de film « symbolise les arrêts fréquents de chaque route empruntée, ici c’est le chemin d’une rupture, d’un départ ».

C’est aussi l’idée de l’album à paraître d’un long voyage à l’arrière d’une voiture noire.

Pépite

On vous fait gagner vos places pour leur concert à La Cigale le 10 Octobre prochain !

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Quentin
Article écrit par :
Je fais de la Radio, de la Musique et de l’Internet (Stalking). Mes propos n'engagent que Chuck Norris. ?

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