« O » est une boule d’énergie. Onze titres où se côtoient mélodies profondes, beats énervés, éléments organiques, le tout arrosé d’une touche graphique. Et dieu que c’est beau.
Après un premier projet sorti en 2015, c’est en 2016 avec la sortie de son single Swell que LAAKE se fait remarquer. Une ambiance piano méchamment remaniée, réinventée pour aller à l’essentiel. Paradoxal me direz-vous ? Pas forcément, le fan de musique électronique qu’il est ne s’embarrasse pas de gadgets pour un résultat organique et rythmé qui touche. Avec « O », LAAKE pose un album complet qui ravira autant les fans de techno que les amateurs de pop. Il touchera aussi certains fans de gabber avec ses beats effrénés. Car oui, les émotions sont universelles.
On ne s’y trompe pas, « O » (pour Orchestraa) tient toutes ses promesses. L’orchestre joue ici le rôle principal et se voit grandit par la puissance des beats des machines. Une rencontre heureuse entre envolées épiques et hymnes techno qui laisse percevoir de nouveaux horizons. À écouter sur de bonnes enceintes pour apprécier tout le potentiel du bazar.
Suivi par Nils Frahm qui l’a notamment programmé lors de son festival « Piano Day » en 2017, Raphaël de son prénom poursuit donc avec brio une ascension méritée. LAAKE ne fait pas semblant et on a désormais hâte de voir cela en live. Mais VRAIMENT.
Mes tips :
- Pour danser : 1989
- Pour chanter : MIND
- Pour la larme : NOVEMBER
- Ma préférée : FUGUE
À voir aussi, le clip Run de Laake.