Une jungle urbaine
Kristin Van Den Eede considère la rue comme une jungle urbaine et y guette, telle une exploratrice, les scènes dont les lumières, les contrastes ou l’émotion viendraient étancher sa soif de photographie. Ainsi, errer dans les rues ne s’apparente pas à une banale activité, mais plutôt à un million d’occasions de trouver le cliché parfait.
À travers le prisme de ses photographies, nous pouvons réaliser qu’une image en cache bien d’autres, résultat de jeux de contrastes et reflets avec lesquels l’artiste sait si bien jouer. Leur magie se trouve également dans le paradoxe qu’elles révèlent parfois, comme si un monde manichéen se dévoilait, hésitant indéfiniment entre le bien et le mal.
Sa vie, la photographie
Professeur de langue, traductrice et coach en communication, elle consacre tout son temps libre à la photographie, notamment via le collectif observe dont elle fait partie. Vous l’aurez compris, la photographie est pour elle une passion qui l’obsède, ce qui est peut-être l’un des secrets de son talent : sa dévotion pour cet art.
Son investissement l’a par ailleurs amenée à participer à un grand nombre de festivals de photographie, en tant que participante (Urban Picnic Street Photography Competition en 2014, Fotonale Brugge 2015 et en 2016, Miami Street Photography Festival en 2016) mais aussi en tant que juge (Brussels Street Photography Festival en 2016 , London Street Photography Festival en 2017).
Pour, vous aussi, vous imprégner des subtiles détails dont regorgent « les jungles urbaines », son portfolio est à votre disposition, tout comme sa série d’autoportrait.