Camille de Cussac est une jeune illustratrice habitant à Paris qui règne en maitre sur un monde coloré, drôle, faussement naïf et toujours sur fond blanc.
Elle fait partie du jeune collectif d’illustrateurs Jaune Cochon basé à Paris. Et comme ça ne fait jamais de mal de faire des découvertes voici les illustrateurs, tous fraichement diplômes de l’école de Condé, que vous pouvez aussi retrouver dans ce collectif : Clé, Kevin Coeur-Joly, Chap, Lucile Birba, Élisa McGregor, Rekeiation et Victoria Dorche.
Armée de ses feutres, l’illustratrice nous sert un menu de toutes les couleurs. Ses inspirations sont vastes et se nourrissent de tout ce qu’elle observe.
On retrouve un certain attachement à ce qui tourne autour du vêtement, voire du costume; Que ce soit les sapeurs de l’exposition Beauté Congo, qui se déroulait à la Fondation Cartier, aux hommes de toutes civilisation du Musée de l’Homme mais aussi les années 50 et 60, le bal, les reines de beauté, les beaufs, les familles royales ou les portraits de famille … Chacun y est représenté, habillé ou court vêtu. Une ribambelle de gens aux airs presque sympas et aux teints de peau et de cheveux toujours un peu décalés.
Avec Camille de Cussac on peut aussi revisiter le conte du Petit Chaperon Rouge mais coté belge et faut bien se le dire, dans un registre un peu plus beauf. Au rendez-vous: la grand mère est remplacée par un grand père qui tient une baraque à frites dans la ville de Binche, un petit chaperon rouge, bien évidemment rebaptisé Quinquin pour l’occasion, qui lui amène des jupiler (essentiel!), une coupe mulet et un t-shirt à l’effigie Johnny Hallyday (essentiel bis!). Et c’est drôle.
Pour finir, l’illustratrice nous permet aussi d’apprendre une série d’insultes venue de France ou de plus loin.
Petite préférence pour Pisse une flaque et regarde toi dedans tout droit venue de Chine ou encore Suceur de merles aigris qui donne en V.O : Suner mouilc’hi trenket (en breton bien sur).
Un peu plus de Camille de Cussac sur :
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3 commentaires
Mima
Super ma Camille, j aime trop regarder, presque tous les jours, ce que tu nous envoies, continue tu en as plein la tête .