Seize Happywallmaker (ou 16HWM) cultive en autodidacte le street-art depuis plusieurs décennies ! Derrière ce nom à rallonge se cache une signature visuelle percutante, un artiste autrefois fasciné par les circuits imprimés qui trouve aujourd’hui son inspiration en décortiquant les plans de métro et les réseaux neuronaux. Il s’exprime dans les rues à travers de grandes fresques très colorées et géométriques offrant un rendu captivant, non loin de l’hypnose à base de géométrie. Dans une interview, il a définit son courant comme du « Post-Graffiti télépathique du 3° type« , une idée barrée à l’image de son oeuvre.
Ses mandalas urbains découlent d’une écriture automatique appliquée aux arts plastiques. L’artiste dessine ce qui lui passe par la tête avant d’épurer et de garder les harmonies visuelles les plus frappantes, donnant vie à une sorte de vision ludique d’un constructivisme mêlé aux techniques du street-art. A la manière d’un langage ancien devenu ésotérique à nos yeux, ces glyphes semblent cacher des symboles dont les interprétations varient en fonction des spectateurs et du chemin qu’ils vont nous amener à parcourir à travers nos subconscients. A moins que la réponse ne soit ailleurs !
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