Le street-art, ou art urbain, est un art à l’histoire multiple qui se développe dans les années 60 et qui fait passer l’objet de l’art des galeries à la rue. Qualifié tour à tour d’art ou de vandalisme par certains, cet art “jeune” bouleverse et permet de se réinventer là où tout semble déjà avoir été fait. Le symposium international de Grenoble en 1968 permet la création d’une dizaine de sculpture faites pour la ville et apparaissent alors les premiers artistes urbains tels que Victor Vasarely, Calder ou aujourd’hui les célèbres Space invader et Banksy.
Basée à Oslo en Norvège, Hama Woods est l’une de ces artistes urbaines qui cherche à frapper l’art “traditionnel” en plein cœur et à utiliser la rue comme une toile géante, grâce la méthode du pochoir. Passionnée par la nature, elle met les animaux au centre de son œuvre en incrustant éléphants, girafes et autres amis à deux ou quatre pattes dans les rues de plusieurs villes comme une fable écologique.
Avec ses animaux, souvent tristes ou décalés, Hama Woods dénonce la maltraitance qui leur est faite par l’Homme qui s’en croit maître, et ses habitudes de consommation. Pour cela, l’artiste venue du froid utilise des pochoirs faits-mains et des bombes de peinture à la manière du tag. Elle pousse les gens qui regardent son travail à repenser leur façon de consommer en leur pointant les conséquences sur la nature.
Les animaux d’Hama Woods envahissant les villes délivrent un message clair : la Nature doit reprendre ses droits. Elle décline aussi depuis peu son univers sous forme de statuettes avec par exemple ce petit rat des villes !
L’artiste sera d’ailleurs en solo show à partir de jeudi à la Next Street Gallery, 23 Place Des Vosges à Paris.
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