Fakear a dévoilé le 15 mai dernier un clip en animation 3D pour accompagner son single Olele, la reprise d’une comptine de son enfance. Plus de 2 mois après la sortie de son album Talisman, l’artiste revient en force avec une vidéo aux allures de dessins animé moderne.

De son vrai nom Théo Le Vigoureux, Fakear a su s’imposer au fil des années sur la scène électronique Française. Son identité visuelle se retrouve dans ses clips aux concepts toujours plus innovants, avec Olele, il explore une animation 3D plus concrète que ces vidéos précédentes.

Un clip peu commun
Sommes-nous en train de regarder un clip ou dessin animé pour enfants ? Telle est la question que l’on se pose lorsqu’on regarde le nouveau clip Fakear.
Il présente une esthétique surprenante : entre réalisme, avec des décors aux textures et couleurs proches du réel, et enfance, avec l’animation de cailloux sautillant au rythme de la musique. Ces deux minéraux sont placés comme de véritables protagonistes, malgré le fait qu’ils n’aient aucun élément humanoïde, ne serait-ce que des yeux ou des jambes. Et pourtant, l’émotion est là ! Le créateur digital Plouz a réussi à rendre deux simples cailloux attachants, qu’on suit dans un voyage périlleux, entre cascades et rivières. Cela peut s’apparenter à une métaphore sur le développement de l’enfant, comme si ces deux personnages se lançaient dans la grande aventure de la vie en quittant leur nid.

Olele, une comptine enfantine venue d’Afrique
Avec ce single, Fakear rend hommage à la chanson de son enfance Olélé moliba makasi. Cette comptine Congolaise en Lingala raconte le voyage de deux enfants sur une pirogue, naviguant entre les rivières Uélé et Kasaï en direction Kinshasa. “Olélé ! Le courant est très fort. Ramez ! Son pays, c’est le Kasaï. Eh oh, que vienne Benguela ! Viens le courageux ! Viens le généreux ! Viens !” chantent les enfants voyageurs. Fakear l’a mixé à sa manière, donnant une chanson douce aux inspirations électro. Le clip original, et celui créé par Plouz, ont des similitudes malgré la différence de genre. Dans les deux cas, deux protagonistes voyagent, empruntent des rivières et croisent la route de divers animaux de la jungle. Le plan au coucher de soleil sur la pirogue à 2 minutes 10 du clip nous le confirme, de par sa ressemblance avec le clip original.
