Nombre d’entre nous ont certainement déjà dû faire face au légendaire problème de « la feuille blanche ». Qu’à cela ne tienne ! Après tout, l’adage admet qu’à chaque problème : sa solution.
Si vous êtes donc de ceux qui peuvent parfois souffrir de ce syndrome de la feuille blanche, nous vous invitons à découvrir les travaux de Eiko Ojala. Des créations qui sauront sans nul doute vous inspirer, et par la même occasion résoudre une partie de vos problèmes.
D’origine estonienne, Eiko Ojala bénéficie d’une réputation déjà bien établie dans le monde de l’illustration.
Maître dans l’art du collage digital, ses créations reposent avant tout sur une technique singulière lui permettant de franchir habilement les frontières entre technique traditionnelle et traitement numérique.
Il manipule tout d’abord le papier selon ses besoins, sculptant des volumes qu’il assemble et retouche numériquement par la suite. Ce qui lui permet de se jouer des perspectives et de renforcer la sensation de mouvement d’une manière redoutablement efficace au sein de ses créations.
A l’heure où la CGI occupe une part prépondérante dans la création visuelle, cet attachement aux techniques traditionnelles nous a grandement interpellé et surtout agréablement surpris. Autant par l’aspect artisanal de son process créatif qui nécessite une rigueur, une minutie et une patience que nous ne pouvons que saluer ; que par le résultat toujours maîtrisé, épuré, à la palette finement pensée.
Ses oeuvres apparaissent alors comme étant le résultat d’une superposition organisée de formes aux textures travaillées, dans lesquelles il parvient toujours à insuffler une certaine part de poésie : caractéristique de ses créations.
Habitué de l’exercice de style des unes de magazines et éditoriaux – pas très étonnant en même temps quand on se joue du papier à longueur de journée – Eiko Ojala a déjà collaboré avec les plus grands journaux internationaux entre la parution de séries d’illustrations plus personnelles.
On pourra par exemple retenir le New York Times, Harvard Business Review, The Guardian, Le Monde ; ou encore le New Yorker en étant sélectionné pour créer la une : soit l’équivalent de la palme d’or des illustrateurs du monde de la presse.
Raconter des histoires : c’est bien ; les vivre : c’est mieux. Eiko Ojala continue donc à explorer et repousser les limites de son art. Récemment, il s’est donc naturellement penché sur l’animation de ses illustrations, sortant alors de sa zone de confort, ajoutant encore un toujours plus de vie au sein de ses créations.
Un travail sur le mouvement qui, au final, n’est que l’aboutissement logique de son travail sur les ombres et volumes.
Affaire à suivre, au rythme où ses histoires nous mènent, on attend que germe l’idée d’un court métrage avec impatience. C’est fou tout ce qu’on peut faire avec une feuille de papier, au final. :)
En attendant que cela se produise, on vous conseille vivement d’aller fouiner d’avantage sur le site de Eiko Ojala, qui regorge de trésors visuels si bien qu’on a eu énormément de mal à se contenir pour la sélection des quelques images de l’article.
-> Accéder au portfolio de l’artiste.