Du haut de ses 19 ans, la parisienne continue de dévoiler des débuts prometteurs, à quelques semaines de la sortie de son premier album.
Ultra productive, Crystal Murray s’était déjà démarqué sur la scène mode avec ses camarades du Gucci Gang. Depuis, la dissolution du collectif le plus pointu de Paris lui a offert l’occasion de grandir dans la musique, et elle nous présente aujourd’hui un nouvel extrait de ses débuts définitivement prometteurs.
Itinéraire d’une cool kid
Toute jeune adolescente, Crystal Murray se passionne pour la mode vintage. Elle s’arme de ses plus belles trouvailles et, accompagnée de ses acolytes Angelina Woreth, Annabelle Ferrera et Thaïs Klapisch, elle lance le Gucci Gang. Véritables révélations sur les réseaux sociaux, les quatre jeunes filles issues de la jeunesse dorée parisienne deviennent rapidement des icônes, lors des premiers souffles de l’ère des influenceurs.
On les retrouve alors dans les lignes des magazines de référence Vogue et Dazed, aux platines des soirées les plus en vue. Mais les quatre jeunes filles dans le vent comptent bien mettre à profit leur visibilité nouvelle, et créent “Safe Place”, un blog où leur communauté peut se retrouver et discuter dans la bienveillance. Cette importance du partage, on la retrouve dans ses projets musicaux, et la chanteuse confie : “Je n’ai que 19 ans mais j’ai déjà vécu tellement de choses. Désormais, je veux pouvoir avoir ces discussions avec le reste du monde.”
La somme de ses influences
L’artiste a grandi dans une famille de musiciens, son père le saxophoniste new-yorkais David Murray a notamment collaboré avec John Coltrane, qu’elle cite volontiers parmi ses influences musicales. Elle mentionne également Sly and The Family Stone ou encore Marvin Gaye, des artistes qui se sont illustrés par leurs approches mêlant les genres et continuent à influencer la nouvelle génération d’artistes, parmi lesquels on retrouve également le québécois Les Louanges.
Dans “Other Men”, des influences plus modernes se font clairement entendre. Elle y est accompagnée par le rappeur aux racines sénégalaises Le Diouck, qui n’hésite pas à mêler le wolof au français et à l’anglais dans son travail. Crystal Murray se reconnaît dans cette approche éclectique, faisant de sa musique un hommage à ses racines : ” J’ai conservé cette base de jazz et de soul, mais je l’ai détournée afin d’inclure non seulement un pan de ma culture afro-américaine mais aussi de ma culture espagnole, ainsi que mon côté rave, car j’ai grandi en écoutant de la musique électronique à Paris.“
Dans ce titre, on la découvre dans toute la candeur de son âge. Composé en même temps qu’elle vivait son premier amour, ce morceau est celui de l’anxiété des premiers jours, de l’angoisse qui grandit à mesure que l’on se rend vulnérable à l’autre. Crystal Murray y confirme surtout son talent, avant la sortie de son premier album, prévue le 11 février prochain.
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