Cette année, Rone nous a offert un album extraordinaire : une ode a son imagination, et une ambiance pleine de souvenirs et de rêves d’enfant. Nommé Mirapolis en souvenir d’un parc d’attraction que le musicien rêvait de visiter dans sa jeunesse, l’album se pare aujourd’hui de son clip éponyme.
Les clips déjà publiés gravitaient autour d’une animation parfois psychédélique. Pour origami, notamment, qui se déroule comme un dessin d’enfant accompagné de son histoire un peu bizarre, évoquant une innocence qui lui confère sa beauté. Bon, il y a quand même eu le clip de Wave, qui venait contraster la tranquillité musicale par un clip beaucoup moins porté sur l’enfance, puisqu’il s’agit de la mise en images d’une version possible du sexe 2.0.
Avec le clip du titre éponyme, on se replonge dans cette ambiance enfantine. Le trait vous rappellera sans doute le Petit Prince, avec son esthétique minimaliste. Tout comme Origami, Mirapolis à un côté cadavre exquis : on ne sait jamais ce que va illustrer la prochaine planche. Un poisson qui fume ? Un baiser ballonné ? Un ballet aérien d’avions en papier ? Là encore, la beauté de ce clip réside de la richesse de l’imagination qui l’a créé.
Décidément, cet album est un élixir de créativité.
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