Quelques semaines après la sortie de « Woman Woldwilde », dernier album de Justice, le duo nous régale encore avec son dernier clip.
C’est le morceau « Love S.O.S », extrait de ce dernier album, qui est mis en image. Ce qui est sur c’est qu’une fois de plus on était pas prêts. Justice est très fort pour créer la surprise et c’est encore réussi.
Images en décalage (ou pas) par rapport à la prod, le grain de l’image nous fait bien ressentir l’ambiance un peu crasseuse du club. Club dans lequel un ancien marine/bodybuildeur/pro de la gonflette(?) se trouve pour une dernière mission.
Son dernier match en cage, avant de retrouver la liberté et ceux qu’il aime (surement).
Réalisé par Edouard Salier, réalisateur de « Civilization » (vous pouvez retrouvez un easter egg en début de vidéo), l’idée était de faire un clip « à la narration simple et efficace ». Xavier et Gaspard avaient déjà une idée de pitch. « C’est l’histoire d’un bodybuilder, qui fait du pole dance dans une cage et ça part en vrille… ».
Edouard Salier de son côté avait aussi une idée en tête. « Je voulais que le spectateur du clip se retrouve dans la même position de voyeur que le public qui assiste au show : que l’on soit d’abord fasciné par la performance de pole dance pour ensuite être surpris mais tout aussi hypnotisé par son dénouement… »
« Le track LOVE S.O.S a quelque chose de moite et de suintant. Voulant que ce soit sexy, étrange et brutal, il fallait que l’image illustre parfaitement le morceau, et que le résultat soit aussi beau que dérangeant. »
Avec Justice, on avait déjà travaillé ensemble sur le clip « Civilization », et je savais qu’en terme d’image, on aimait les mêmes choses, qu’on avait la même culture visuelle « Metal Hurlant » et du coup notre collaboration a été aussi fluide et évidente que pour « Civilization ».
Quand on réalise un clip, rien n’est plus motivant qu’une vraie collaboration entre artistes. Ils me connaissent et respectent mon travail tout comme je respecte le leur. Ils savent prendre des risques et les assumer et cela n‘a pas de prix dans l’univers parfois trop aseptisé du clip.