Claude sortait le 2 février dernier “Les accords de Lenny”. Dans ce nouveau morceau, l’artiste, déguisé en Superman, chante sa reconnaissance et danse sa peine dans un clip qui souligne la fragilité paradoxale du super-héros, traditionnellement représenté comme super-virile.

Après “Bientot la Nuit” et sa reprise de ” La fille de Bennington” (John Maus), Claude confirme sa position d’artiste prometteur avec la sortie de son dernier morceau “Les accords de Lenny”, une lettre d’amour dramatique et mélancolique dans laquelle l’artiste met une fois encore sa singularité en avant. Ses “R” roulés, sa voix puissante et son nom de scène pourraient rappeler les grands noms de la chanson française et qui sait, un jour peut-être en fera-t-il partie.
Une lettre d’amour
Dans “Les accords de Lenny”, Claude chante sa reconnaissance dans une lettre d’amour ou plutôt une lettre d’adieu à en juger par le clip qui s’achève sur la tombe de sa bien-aimée à l’écran, Lois Lane. Une anaphore résonne tout au long du morceau, un “Merci”, pour tout et pour rien, pour les draps, pour l’hiver ou encore pour le métro, tant de petits détails derrière lesquels se cachent les fondements de son amour.
” Claude danse sa peine “
Réalisé par Yoann Hebert et Lucas Bacle, le clip met en scène Claude, en costume de Superman, dansant dans les bois autour d’une tombe, celle de Lois. La chorégraphie torturée, signée Clément Gyselinck, souligne le paradoxe de la fragilité du super-héros, un paradoxe omniprésent dans le clip. Loin de l’image viriliste habituelle que l’on a de Superman, “Claude danse sa peine”, selon les mots de Yoann et Lucas, les réalisateurs. Sur ces réseaux sociaux, l’artiste lui-même a qualifié ce clip de “complètement tordu”.


Après plusieurs dates à Paris, Nantes et Rennes, Claude se produira pour une dernière date au POPUP ! à Paris, le 15 février prochain. Après cela, il faudra attendre l’été 2023 pour le retrouver sur la scène rochelaise des Francofolies.
Retrouver Claude sur sa page Instagram. Découvrez aussi l’appel à l’amour de Pierre de Maere dans son premier album : Regarde-moi.