Londres a toujours été une ville peuplée de personnages fantomatiques, étranges et sombres comme Jack l’éventreur ou Sweeney Todd. En ce sens, Sylas est un pur produit de la capitale d’Albion dans l’atmosphère de deux petits morceaux: « Hollow » et « Shore ».
Des silences éloquents, l’écho des voix qui semble s’échapper d’une ruelle étroite baignée dans le brouillard, un rythme cardiaque ralenti. La musique de Sylas est déjà empreinte d’une maitrise de sa formule, bénie par Brian Eno himself, qui aurait rencontré le duo anonyme lors d’un concert de groupes locaux. Plus qu’une musique, « hollow » sonne déjà comme une volonté du duo de rester en retrait, dans son titre, dans ses paroles aussi, vocodant l’indifférence et les vautours tournant autour d’eux.
Un avertissement sourd sous forme de bon présage. D’autant plus que le duo apparaît sur Aesop, le label anglais cocon d’artistes aux mélodies mélancoliques tel que Sohn, vivement leur premier EP donc.
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2 commentaires
Vincent
Sympa cette formule Beware Radar! Et bonne découverte :)
Par contre l’avis « trop tôt pour avoir un avis définitif » risque d’être fréquent si le radar s’intéresse principalement à des artistes émergents!
Erwan
Merci,
On va prendre en compte ta critique pour le prochain ;)