« Beauty is everywhere, you just have to go out and see it » Nicola Odemann
Quand on vous dit que les voyages forment la jeunesse, le photographe Nicola Odemann lui l’a bien compris.
Kenya, Allemagne, Italie, Nouvelle-Zélande, Russie, Chine… j’en passe et des meilleurs! C’est à tout juste vingt-deux ans que le jeune Odemann nous fait explorer des paysages à couper le souffle, nous dévoile un monde sauvage que ne saurait laisser quiconque indifférent. Né à Sindelfinger, ce jeune allemand a vécu non loin de la Forêt Noire et des montagnes du sud. Entouré par la verdure dés son plus jeune âge et vivant au plein air, nous comprenons donc pourquoi ce surdoué de la photo-paysage s’attarde autant à nous prouver que non loin du monde de la ville, superficielle et futile, il existe une puissante force esthétique qui se nomme, Nature. Afin de sublimer ses clichés, ce dernier emprunte à son père un appareil photo argentique/analogique, il décide de l’utiliser au détriment d’un banal numérique et nous ne vous cachons pas que l’effet est intrinsèque. Le jeune artiste rend d’une certaine manière hommage à la photo d’antan, au huitième art. Il renoue avec la chambre noire, les produits chimiques nauséabonds et polluants (incohérent pour un soi-disant amoureux de la nature…), ainsi que la pellicule photosensible qui doit encore aujourd’hui coûter une petite fortune.
Or, le résultat est là! les photographies sont saisissantes, et nous le remercions pour ce labeur et ces concessions.
Ensuite il y a l’idée générale, plutôt candide dans son genre : nous inciter à voyager. Accompagnée de cette belle citation « Beauty is everywhere, you just have to go out and see it ». On en conclut que la beauté n’est pas dans notre poste de télévision ou autre écran d’ordinateur, mais bien dans la savane africaine, dans le palais d’hiver de Saint-Pétersbourg, sur la route des Alpes ou sur l’Annapurna…
Pas de routine pour Odemann et nous vous conseillons de suivre ce bel exemple. Saisissez-vous de votre sac à dos, de l’appareil photo qui traîne depuis des années dans votre grenier, de bons amis qui vous font sourire et de l’indispensable passeport biométrique! Et n’oubliez surtout pas qu’un bon guide botanique pourra vous sauver, ou vous finirez comme le malheureux personnage d’Into The Wild.
Tout comme ce futur grand photographe, il sera alors difficile pour vous de profiter de la beauté sans pouvoir l’immortaliser.