Le 22 décembre 2023, Banksy, le célèbre artiste de rue, a confirmé via Instagram qu’il était l’auteur d’une nouvelle œuvre installée à Londres. Cette pièce, qui a été volée quelques heures seulement après son installation, portait un message fort contre l’utilisation militaire des drones.
Une nouvelle œuvre pour dénoncer les attaques de drones.
L’œuvre consistait en trois drones Reaper, collés sur panneau de stop. Ces drones, connus pour être utilisés par l’armée israélienne dans le conflit avec le Hamas, semblent avoir été choisis par Banksy pour dénoncer le bombardement “aveugle” des civils.
Un vol en plein jour et sous les regards des passants
Le vol de cette œuvre s’est produit sous les yeux sidérés de nombreux passants. Le Guardian, qui a relayé la vidéo de l’événement, montre clairement un individu et son complice en train de décrocher le panneau à l’aide d’une pince, avant de s’enfuir rapidement.
L’œuvre pourra-t-elle facilement être revendue ?
La question se pose désormais de savoir si cette œuvre volée pourra être revendue. Tenant compte de la renommée de Banksy, une telle transaction semble risquée et difficile. Ce vol rappelle d’autres cas similaires, comme celui de la porte du Bataclan en hommage aux victimes de l’attaque de novembre 2015, qui s’était soldé par l’arrestation des trois voleurs.
Cette récente affaire souligne une fois de plus les défis posés par la préservation de l’art de rue et les implications éthiques et légales de son commerce illégal.
ndlr – l’artiste semble avec cette œuvre s’éloigner de ses pochoirs et collages habituels pour mettre en scène des éléments en relief.
Mise à jour du 24 décembre
Vendredi soir, le conseil municipal de Southwark a exprimé son intention de récupérer le panneau Stop et a donc signalé le vol à la Metropolitan Police de Londres.
Deux hommes ont depuis été interpellés pour “vol et dégradation”. Un premier samedi 23 décembre âgé d’un vingtaine d’années suivi d’un second, quadragénaire, ce dimanche 24 décembre.
Alors que le premier a été libéré sous contrôle judiciaire, le second semble être toujours en garde à vue