La peintre Katia Lifshin crée des mondes oniriques où le vert et le bleu se mêlent harmonieusement. Envoutante et magique, chacune de ses toiles est une invitation à une promenade nocturne.
Katia Lifshin est une artiste israélienne née en Ukraine en 1993. C’est aux États-Unis, plus précisément au Pima College, qu’elle a étudié la peinture et la sculpture avant de revenir en Israël en 2018, où elle exerce désormais son art à Tel-Aviv.
Des personnages énigmatiques dans un univers mystérieux
Les toiles de l’artiste présentent un monde irréel, baigné d’intenses nuances de bleu et de vert. Chaque peinture dévoile une partie du monde onirique créée par l’artiste. Cette dernière y met en scène des personnages féminins, jeunes femmes ou adolescentes, dont la tête est couverte d’un bob. Leurs visages, sur la plupart des toiles, sont peu distinguables et permettent donc plus de place à l’imagination de ces derniers. Quand leurs yeux sont perceptibles, aucune pupille ne se constate. Ce choix crée de l’anonymat sur les personnages féminins de la peintre. Leur identité est donc ouverte aux interprétations.
Les symboles récurrents de Katia Lifshin
Certains éléments apparaissent fréquemment dans les toiles de la peintre. Le monde de cette dernière est constitué de sols en damier, de spirales, de chiens et d’une végétation parfaitement taillée, à la limite du géométrique. Un aspect esthétique lie tous les éléments entre eux : la distorsion. Cette dernière varie en intensité selon les toiles de Katia Lifshin. L’artiste sélectionne alternativement l’élément qui sera déformé d’une toile à l’autre. Les femmes sont étirées ou contorsionnées et les sols en dédale se transforment en couloirs infinis.
Les ciels obscurs semblent emplis d’une énergie dévorante. Peut-être sont-il des vortex qui influent sur la distorsion des mondes oniriques de Katia Lifshin ? Les peintures de l’artiste invitent donc le spectateur à se perdre dans une dimension parallèle, où les couleurs éclatantes éveillent un sentiment d’émerveillement et de rêverie. À travers ses créations intensément bleues et vertes, l’artiste nous transporte dans un univers ensorcelant, où chaque détail est une énigme à explorer et à interpréter.
Des références photographiques
La peintre collectionne des photographies trouvées dans des marchés aux puces ou dans de vieux albums de famille. Depuis plusieurs années, le travail de Katia Lifshin prend source dans ces photographies. Elle s’en inspire et transforme ces scènes issues des photos en créations artistiques originales. Ses inspirations, tout droit venues du monde de la photographie, se révèlent pleinement dans les anciennes créations picturales de l’artiste.
Toutes les créations de l’artiste sont à retrouver sur son compte Instagram !