Dernière pépite du label Cracki Records, Alma Elste y fait ses premiers pas avec un EP tout en délicatesse.
Frederika Amalia Finkelstein, déjà connue des amateurs de littérature, adopte “Alma Elste” comme nom de scène pour développer son oeuvre musicale. Avec “The Story of Alma”, elle nous offre un nouvel EP intimiste et aérien.
“Cy”, une ballade minimaliste
La jeune française sortait au début de l’été le clip d’un premier titre : “Cy”. Ce titre se donne comme une entrée en matière solaire et nostalgique, qui pose les bases de son travail à venir. Sur une production minimale, quelques notes de piano, une voix troublante de légèreté prend la place centrale des morceaux.
Avec “Cy”, Alma Elste ouvre aussi les portes d’un Paris fantasmé. Entre Montmartre et Saint-Germain-des-Prés, une romance magnifiée se développe, passant par des pauses bucoliques. Son clip se développe comme un poème, en enchaînant des moments de rêveries sans trame narrative particulière. Avec ces tableaux successifs, “Cy” devient un collage artistique, reflet d’instants saturés de sentiments.
Raconter Alma
Ce premier morceau est également celui qui initie le mouvement de l’EP “The Story of Alma”. Et le titre éponyme, qui fait suite, est une ode à l’être aimé s’ouvrant sur une hymne optimiste. Les paroles : “I was born in silence, but I was born. And I feel free.” résonnent alors dans un ensemble particulièrement élégant.
Avec “Words”, la guitare remplace le piano, assistée d’une boîte à rythme, mais la construction reste celle d’une simplicité privilégiée. Plus nostalgique, on y distingue en filigrane les influences blues qui ont guidé l’artiste vers la musique. Avec finesse, Alma Elste construit donc un monde saturé de poésie et marqué par le sceau de la sensibilité. Un exercice qu’on retrouve également au cœur du très dansant “Take Tsubo“, dernier opus du groupe L’Impératrice.
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