Une chose est sûre : c’est bel et bien la fin de l’été. A l’heure où nous avons pu profiter – sur les différents réseaux sociaux – des photos de vacances des uns et des autres, Alfredo Barsuglia nous propose un tout nouveau genre de piscine.
Bien loin des standards des bassins d’eau et autres complexes aquatiques, l’artiste dessine un espace minimal de 5 x 11 pieds (soit 1,5 x 3,3 m) situé en plein désert californien. Totalement accessible au public, l’étrange sculpture blanche permet de se changer en toute quiétude et de prendre un bain pour se rafraîchir.
Véritable parallélogramme semi-enterré dans un paysage sans limite, l’objet nous renvoie à des références sculpturales et architecturales. L’artiste évoque le travail de Robert Smithson – célèbre pour ses œuvres de land art.
Ici, ce n’est pas l’art de la baignade au sens de la nage qui est mise en avant mais bien les relations sociales que peut engendrer ce genre de design. C’est d’ailleurs bien ce que l’artiste pointe du doigt en nommant cet oasis artificiel “social pool”.
A l’heure où la société est de plus en plus individualiste, n’est-ce pas dans les espaces minimaux – lorsque l’on bouscule les règles d’espaces établies – que l’on peut se rencontrer ou échanger ?
Pour suivre le travail de l’artiste : ici
Crédit photos : Alfredo Barsuglia
Bastien C