Emma - Le 27 février 2024The Twin Souls, duo formé par les frères Guilhem et Martin Marcos transcendent la musique rock. Issus d’une famille de musiciens, et fusionnels, c’est tout naturellement que les deux artistes ont choisi d’allier leurs talents pour former un des groupes les plus prometteurs de la nouvelle scène !
Leur album Collection « Family & Friends » réuni l’ensemble des titres de leurs deux EPs totalement remasterisés (sobrement intitulés The Twin Souls I et The Twin Souls II) ainsi 4 titres en collaboration (dont 2 inédits) avec des artistes qui ont marqué leur paysage familial et musical.
Guilhem et Martin nous offrent des riffs fiévreux portés par une rythmique enivrante, qui ne sera pas sans rappeler celle qui se retrouve dans certaines compositions de Led Zeppelin ou des Black Keyes !
Nous les avons rencontrés pour en savoir un peu plus…
J’ai lu que vous avez formé votre duo pour vous éloigner des carcans du rock classique, vous trouvez que l’univers du rock français est trop cloisonné ?
Guilhem : Le rock, qui est une des musiques les plus libres, n’est pas forcément cloisonné mais peut vite être connoté en noir et blanc donc, pas forcément très fun. On voulait lui donner un côté pop.
Qui sont les artistes qui vous ont influencés, musicalement et esthétiquement (style vestimentaire très travaillé) ?
Martin et Guilhem : Avant tout, la musique britannique de la fin des années 60 comme Elvis Presley, Jimmy Hendrix, les Beach Boys ou encore les Doors. Mais également Jack White (ajouter plus recent).
Votre album Family and Friends, est sorti le 9 Février pourriez vous me parler de sa réalisation ?
Martin : On appelle ça un vinyle collection car en fait il comprend notre premier EP, notre second EP, avec des compositions originales a fait quatre factorings, on s’est dit que ce serait un super truc de sortir ça sur un vinyle.
Qui a réalisé la pochette de l’album ?
Guilhem : C’est Carolyne Shü, talentueuse photographe basée dans la région toulousaine et nous en sommes très fiers.
Pour votre second clip, Tenderly, vous avez collaboré avec Yarol Poupaud. Pourriez-vous me parler de votre rencontre avec lui ?
Martin : On a tout d’abord fait sa première partie au Connection à Toulouse puis on a rejoué avec lui à Nantes où nous avons partagé la scène sur (certains de ?) ses morceaux. Il nous a ensuite proposé de nous produire un titre dans son studio. Nous avons tout de suite pensé à « Tenderly » car ce morceau correspondait bien à son jeu. Son solo a été enregistré du 1er coup !
Pourriez-vous me parler du titre « The One » ?
Guilhem : On a composé le morceau avec nos potes de Dätcha Mandala. A la base, on allait chez eux pour un autre morceau qui n’a finalement pas fonctionné. Ce titre est parti d’un riff et de quelques paroles écrites par Martin et la chanson a été faite !
Martin : Il y a aussi beaucoup de spontanéité dans les titres : on aime bien faire les choses dans l’authenticité et que ce soit réel. On ne voulait pas mettre beaucoup de temps à composer : il faut que ça aille…
J’ai vu que vous aviez aussi effectué une tournée en Espagne, quel en est votre meilleur souvenir ?
Martin : … et on avait dix avec seulement un jour de pause !
La tournée était très bien pensée mais on avait tous les jours un peu le même rythme.
Il nous est arrivé pas mal de « galères » sur cette tournée : l’un de nous n’avait pas pris assez de chaussettes donc j’en ai acheté à Bilbao ; on a pété notre camion. On était bloqué en 1ère et il nous restait 7 ou 8 kilomètres à parcourir pour arriver à la salle de concert. Mais ….
Il nous est arrivé pas mal de « merdes » sur cette tournée, un des deux n’avait pas pris assez de chaussettes pour la tournée donc j’en ai acheté à Bilbao et on a pété notre camion : on était bloqué en première et on avait sept ou huit kilomètres à faire pour notre salle de concert : mais les espagnols sont cool et on ne s’est pas fait klaxonner sur le périphérique de Bilbao et heureusement on est tombé sur la seule salle de concert où un des organisateurs parlait français.
Guilhem : Le jour où notre camion a pété on était bloqué dans un hôtel miteux et on a passé trois ou quatre heures dehors, on trouve une agence de location de voiture on paye un taxi et on attend deux heures mais finalement notre camion arrive : finalement la tournée était sauvée.
Si tu veux un dernier “fun fact”, quand on est arrivés à Soria l’hôtel il était fermé : on est restés deux heures dans notre camion à attendre sans que rien ne se passe ; une mamie nous demande ce qui nous arrive et après explication, elle appelle le patron de l’hôtel et le gars se ramène complètement pété mais finalement ça s’est très bien passé et il a fini par ouvrir l’hôtel juste pour nous.
J’ai également lu que vous prépariez un album qui devrait sortir courant 2024, pourriez vous me livrer une exclusivité à son propos ?
Martin : La collection Family and Friends est le vinyle pour se faire plaisir et pour tourner la page de la période du groupe ; on s’est mis à la batterie et donc ce vinyle clos cette première phase et va accueillir la prochaine qui marque ce premier album.
Guilhem : On a enregistré nous même les dix titres mais pour emmener notre musique un peu plus haut, on a fait appel à des professionnels qui ont travaillé avec M, Angèle et plein d’autres groupes, nous n’avons jamais eu un son aussi fat !
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