Si certains ont souvent tendance à photographier leurs animaux de compagnie sous tous les angles, d’autres préfèrent immortaliser la vie sauvage. Amateurs comme professionnels, leurs plus beaux clichés sont récompensés chaque année par le Wildlife Photographer of the Year.
The Wildlife Photographer of the Year est un concours qui récompense la plus belle photographie animalière de l’année. Créée à l’origine en 1964 par BBC Wildlife magazine, la compétition est aujourd’hui organisée par le Museum d’Histoire naturelle de Londres et continue d’attirer des photographes du monde entier.
Pour le cru 2020, c’est Sergey Gorshkov qui est l’heureux médaillé grâce à son cliché The Embrace. On y voit une tigresse de Sibérie enlaçant de ses deux pattes un conifère dans l’Est de la Russie.
Patience a dû être le maître-mot du photographe russe. Il a mis près de 11 mois avant de pouvoir capturer cet instant unique. C’est autant la beauté de la photo que sa rareté qui a été récompensée. En effet, il ne resterait plus que 450 animaux dans le monde appartenant à cette espèce menacée.
Du côté de la France, c’est Franck Deschandol qui a été sacré vainqueur de la catégorie comportement : invertébré. Spécialisé dans la macrophotographie, il a réussi l’exploit, grâce à un matériel spécifique, de capturer deux insectes extrêmement rapides. Il s’agit d’une guêpe-coucou (à droite) et une ammophile (à gauche).
Les animaux sauvages ne regroupent pas uniquement les animaux terrestres. Des espèces extrêmement rares peuplent aussi les fonds marins. Ce calamar, photographié aux Philippines, aurait la capacité de refléter la lumière lorsqu’il est en profondeur, d’où sa couleur dorée. Il a en tout cas permis à Songda Cai de remporter le prix du monde sous-marin.
Le talent n’a pas d’âge. Ce superbe cliché a été pris par la jeune Finlandaise Liina Heikkinen. À seulement 13 ans elle suit déjà les traces de sa famille de photographe et remporte le prix du jeune photographe de nature.
En plus de sacrer les plus belles photos de la faune sauvage, le concours permet également de mettre en lumière l’exploitation de certains animaux par l’homme. Ainsi en remportant le prix de l’histoire de l’année, le photojournaliste Paul Hamilton rappelle que le macaque à grande queue, longtemps vénéré, fait aujourd’hui partie des espèces les plus capturées et commercialisées. Ici à Jakarta en Indonésie.
À voir aussi, les Lauréats de l’édition 2019 des Comedy Wildlife Photography Awards. On y voit des animaux dans des actions… surprenantes
Pour découvrir le reste des résultats et l’ensemble des sublimes clichés récompensés par le concours vous avez deux solutions. Soit vous vous rendez sur le site du Museum d’Histoire naturelle de Londres, soit vous pouvez vous procurer l’ouvrage Wildlife Photographer of the Year 2020, paru aux éditions Biotope.