WHATISADAM (AKA WID) est un artiste urbain montréalais, multidisciplinaire et polyvalent dont l’identité demeure secrète. Il tire son inspiration des ses origines canadiennes et mixe habilement à la culture populaire nord américaine des éléments issus de la faune et de la flore tout en leur ajoutant des détails tirés du monde de la bande déssinée
“J’aime représenter le côté féminin de la nature.”
On peut s’en apercevoir assez facilement en regardant la sculpture ultra féminisée voir pin-upée (petit néologisme de ma composition signifiant que la sculpture a une allure de pin-up) d’une biche se parant d’une chevelure volumineuse et d’une poitrine imposante.
C’est avec ces éléments que WIA crée des personnages tous plus loufoques les uns que les autres, qui s’animent de manière ironique avec des comportements qui ne sont pas habituellement les leurs. Cela donne naissance à un col-vert bardé de tatouages, à un couple hipster loup-ours et a un buffle amérindien au regard venimeux ! Les animaux sauvages s’humanisent. En fait, WIA crée une population d’hybrides : moitié homme-moitié animal sauvage” une sorte de mythologie moderne.
L’une de ses sculpture nommée PIG RED représente un cochon rouge allongé par terre. Exposée a la Station 16, cette œuvre s’étale au milieu des visiteurs et prend une dimension différente des œuvres habituelles : la pièce devient accessible, elle devient une expérience pour le visiteur, obligé d’enjamber la sculpture.
La plupart de ses œuvres, aussi diverses soient-elles, s’insèrent naturellement dans le paysage urbain. La can (anglicisme québecois signifiant boite de conserve) de sirop d’érable se transforme alors en poubelle.
Cette “can” aliment cliché du Canada est devenu en quelque sorte sa marque de fabrique qu’il se plait à représenter de différentes manières. Que ce soit sous forme d’affiches, d’autocollants ou de sculptures géantes !
Pour voir les création de WIA, le mieux est encore de se balader dans les rues de Montréal ou de New York. Elles s’y dévoileront sans pudeur dans leurs états naturels.
Son art, il le pose sur des affiches, des planches de bois et des murs,
Son art, il le peint, il le colle, il le sculpte.
Bref, WIA est polyvalent.
Il adapte ses œuvres au support. À moins que ce ne soit l’inverse.. une question se pose ! Qui vient en premier : l’œuvre ou le support?
On peut dire que WIA est un artiste complet! Membre du collectif montréalais En Masse, il a entre autre réalisé la couverture du numéro Best of du magazine CultMTL ainsi que des affiches pour le célèbre festival Osheaga.
Vous pouvez voir certaines œuvres de WIA sur son site web!
Sources: photos @ranndomized),@brucelyly @sizzurpdrums